RéathlétisationLa réathlétisation finalise le cursus de remise en forme sportive[1]. Elle est née du constat qu’après une blessure, et malgré un traitement médical optimal, une majorité de patients ne recouvre pas ses capacités physiques initiales. La réathlétisation fait donc partie intégrante des discours des entraîneurs, préparateurs physiques, kinésithérapeutes et chirurgiens[2]. Définition élargieLa réathlétisation, contrairement à la rééducation, est plus sportive que médicale[3]. Elle est spécifique selon le sport pratiqué par le patient. C’est une étape indispensable, après la rééducation et avant la reprise de la compétition sportive. Une réathlétisation bien conduite permet d’une part de potentialiser la qualité du travail de rééducation et d’autre part de réduire le risque de récidive de blessures. Cette phase est incontournable après une blessure, aussi bien pour le sportif professionnel que pour le sportif amateur, pour faciliter le retour au sport. L’étape de réathlétisation intervient à des moments distincts selon la pathologie du patient et sa capacité à mener à bien sa rééducation. Elle doit être menée après accord du médecin chargé du suivi du patient[2]. Objectif de la réathlétisationLa réathlétisation a pour objectif le retour au sport et permet de ramener un sportif à son meilleur niveau de pratique. Les différentes raisons de pratiquer la réathlétisation sont :
Pour un sportif de haut niveau, la réathlétisation est donc un passage obligatoire à la suite d'une blessure s'il veut reprendre la compétition de la meilleure manière qu'il soit[3]. Dans le cas d'un sportif de haut niveau, la réathlétisation a également un aspect social : préparer mentalement le sportif à reprendre la compétition, par le biais d’un psychologue du sport (psychologie du sport)[4]. À la fin de la rééducation, et avec l’accord du médecin, la réathlétisation va permettre de :
Notes et références
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