La réaction de Ritter consiste en la préparation de N-alkylamides, en milieu aqueux et acide, à partir d'un nitrile et d'un substrat capable de former un carbocation de type carbonium. Elle tient son nom du chimiste américain John Joseph Ritter qui l'a décrite en 1948[1],[2].
Ritter décrit cette réaction à partir d'un alcène, mais le substrat peut aussi être un alcool primaire[3], secondaire[4], tertiaire[5], benzylique[6] ou un tert-butylacétate[7].
Références
↑John J. Ritter et Paul P. Minieri, « A New Reaction of Nitriles. I. Amides from Alkenes and Mononitriles », J. Am. Chem. Soc., vol. 70, no 12, , p. 4045-4048 (DOI10.1021/ja01192a022)
↑John J. Ritter et Joseph Kalish, « A New Reaction of Nitriles. II. Synthesis of t-Carbinamines », J. Am. Chem. Soc., vol. 70, no 12, , p. 4048-4050 (DOI10.1021/ja01192a023)
↑Mikhail Y. Lebedev et Mark B. Erman, « Lower primary alkanols and their esters in a Ritter-type reaction with nitriles. An efficient method for obtaining N-primary-alkyl amides », Tetrahedron Lett., vol. 43, no 8, , p. 1397-1399 (DOI10.1016/S0040-4039(02)00057-6)
↑R. Bishop, Barry M. Trost (dir.) et I. Fleming (dir.), Comprehensive Organic Synthesis, vol. 6, New York, Pergamon Press, , p. 261-300