Le Quatuor Mosaïques est fondé par des solistes de l'Ensemble Mosaïques (1984–1991)[1], composé d'une vingtaine de musiciens. Le nom est trouvé par Christophe Coin lors d'une visite à Venise : « J'ai eu l'idée du nom de l'orchestre, à Venise, en contemplant une mosaïque de l'église San Marco. Chaque détail semble magnifiquement pensé. Mais c'est la fresque entière que l'on saisit d'un seul regard. En musique c'est pareil. Il faut travailler les détails, faire des recherches en organologie, en musicologie, réfléchir sur les articulations, les phrasés, les dynamiques... Forger les meilleures conditions d'écoute, comme l'œil qui perçoit la fresque a su découvrir la distance idéale[2]. » Les membres sont les chefs de pupitres à cordes de l'ensemble[3].
L'ensemble a reçu plusieurs prix pour ses enregistrements (entre autres deux Gramophone Awards pour leur interprétation des quatuors de Haydn en 1993 et 1996).
Boëly, Trio en ut majeur, op. 5 no 2 - Quatuor à cordes no 1 - Mélodie pour violoncelle no 2 en mi majeur - Sextuor en ré majeur - Quatuor Mosaïques, Christophe Coin[7], Éric Lebrun, orgue (2009, Laborie) (OCLC495067992)
David, Troisième quatuor en ré mineur (, coll. « Parenthèses », Laborie LC 24585) (OCLC884862067)
Quatuors à cordes K 499 et K 589 (, Astrée-Auvidis) (OCLC48512769)
Quatuors à cordes K 575 et K 590 (, Astrée) (OCLC56915122)
Quintette avec clarinette K 581 ; Trio « les quilles » K 498 - Wolfgang Meyer, clarinette ; Patrick Cohen, hammerflügel (octobre et , Astrée E 8736 / Naïve)[12] (OCLC71442218 et 854864739)
Quatuors à cordes nos 1 et 13 opus 125/D87 et opus 29/D 804 « Rosamunde » (Astrée-Auvidis E 8580) (OCLC77252554)
Quatuor à cordes « Der Tod und das Mädchen », D 810 ; Quatuor à cordes, D 173 (2009, Laborie) (OCLC857092753)
Woelfl, Quatuors à cordes op. 4 no 3 et op. 10 nos 1 et 4 - sur des instruments du luthier viennois, Franz Geissenhof (1753–1821) (26-, Paladino Music PMR0023) (OCLC808668204)
Notes et références
↑Alain Pâris, Dictionnaire des interprètes et de l'interprétation musicale, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », , 4e éd., 1278 p. (ISBN2-221-08064-5, OCLC901287624), p. 1086
↑Lors de sa sortie ce disque a été distingué par Jean Hamon d'un « 10 » dans le magazine Répertoire no 28 et le second, par Jean Hamon également, dans le no 54. Télérama pour sa part ayant donné « 4 f », dans le no 2113 au premier, en juillet 1990.
↑Lors de sa sortie ce disque a été distingué par Éric Taver d'un « 8 » dans le magazine Répertoire no 136, juin 2000, p. 47 et un Diapason d'or dans le no 471 de juin 2000.
↑Lors de sa sortie ce disque a été distingué par Olivier-Goerges Moglia d'un « 8 » dans le magazine Répertoire no 85, novembre 1995 p. 47 et « 5Y » dans le magazine Diapason no 420.
↑Lors de sa sortie ce disque a été distingué par Dominique Meyer d'un « 9 » dans le magazine Répertoire no 34, mars 1991, p. 61.
↑Lors de sa sortie ce disque a été distingué d'un Diapason d'or, no 393, de mars 1993.