Quai Auguste-Deshaies

Quai Auguste-Deshaies
Image illustrative de l’article Quai Auguste-Deshaies
Le quai Auguste-Deshaies en 2021.
Situation
Coordonnées 48° 49′ 02″ nord, 2° 24′ 17″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Ivry-sur-Seine
Début Quai Jean-Compagnon
Fin Quai Henri-Pourchasse
Morphologie
Type Quai
Histoire
Anciens noms Quai d'Ivry
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
(Voir situation sur carte : Val-de-Marne)
Quai Auguste-Deshaies
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
(Voir situation sur carte : Paris et de la petite couronne)
Quai Auguste-Deshaies
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Quai Auguste-Deshaies

Le quai Auguste-Deshaies est une voie importante d'Ivry-sur-Seine dans le Val-de-Marne.

Situation et accès

Plaque du quai.

Le quai Auguste-Deshaies commence son parcours au carrefour du pont Nelson-Mandela sud et de la rue Lénine. Suivant la route départementale 19A, puis la route départementale 152A, il forme une boucle au confluent de la Marne, et se termine au carrefour du pont d'Ivry et du boulevard du Colonel-Fabien. Il est accessible par la gare d'Ivry-sur-Seine.

Son tronçon au sud de la passerelle d'Ivry-Charenton fait partie de la véloroute EuroVelo 3.

Origine du nom

Soleil couchant à Ivry en 1869, Armand Guillaumin, musée d'Orsay.

Ce quai est nommé en hommage à Auguste Deshaies, ancien ouvrier, conseiller municipal, arrêté en novembre 1941 puis déporté à Auschwitz où il mourut en 1942. Sa femme Marguerite, née Rochelemagne, et son fils Jacques meurent également en déportation[1]. C'est par la délibération du 27 juillet 1945 que le conseil municipal renomma quai Auguste-Deshaies l'ancien quai d'Ivry[2]. La place Marguerite-Deshaies, au carrefour de l'avenue de l'Industrie, perpétue aussi la mémoire de son épouse.

Historique

La Seine à Ivry, Armand Guillaumin.

L'existence de ce chemin permettant de descendre la Seine jusqu'à Paris est immémoriale. Jusqu'à ce que la motorisation de la circulation fluviale soit achevée, il fut utilisé récemment encore comme chemin de halage, ce dont témoigne la voie nommée chemin de Halage à la hauteur du pont du Port-à-l'Anglais.

Le XIXe siècle voit l'industrie lourde s'implanter dans les environs, profitant de la facilité de transports de marchandises qu'apporte le fleuve[3]. C'est à cette époque qu'on voit s'élever ici de nombreuses usines, faisant perdre aux rives leur identité encore à taille humaine. Toutefois, la conjugaison des chemins de fer, du transport routier et de la désindustrialisation des années 1970 auront raison de ces activités. C'est à partir des années 2000 que l'urbanisme va redécouvrir le fleuve en tant que tel, par l'installation d'activités tertiaires et de loisir, éliminant progressivement les restes d'architecture industrielle.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Usine de la CPCU, janvier 2021.

Notes et références