La PGD2 est une molécule puissante qui favorise le sommeil. Au niveau du noyau préoptique ventrolatéral (VLPO), un des centres clefs de la régulation du sommeil lent, les récepteurs de la PGD2 (DP1) sont présents non seulement au niveau des leptoméninges, mais par les astrocytes du VLPO. Leur activation induit une libération d’adénosine par les astrocytes, qui induit alors simultanément une dilatation des vaisseaux sanguins et l’activation des neurones promoteur du sommeil du VLPO, permettant d’adapter les apports en nutriment proportionnellement à l’activité neuronale locale[4].
Un article publié en 2012 indique une relation causale entre des taux localement élevés de prostaglandine D2 et la chute des cheveux[5]. L'étude correspondante a montré que la PGD2 bloque la croissance du cheveu, que les souris modifiées génétiquement pour produire davantage de PGD2 voient la croissance de leurs poils ralentie et que le taux de PGD2 est sensiblement plus élevé dans un cuir chevelu chauve que dans un cuir chevelu normal ; l'article suggère que l'un des récepteurs couplés aux protéines G, le PTGDR2 auquel se lie PGD2, pourrait être une cible thérapeutique dans le traitement de l'alopécie androgénétique[6].
↑(en) Emeric Scharbarg, Augustin Walter, Laure Lecoin et Thierry Gallopin, « Prostaglandin D 2 Controls Local Blood Flow and Sleep-Promoting Neurons in the VLPO via Astrocyte-Derived Adenosine », ACS Chemical Neuroscience, vol. 14, no 6, , p. 1063–1070 (ISSN1948-7193 et 1948-7193, DOI10.1021/acschemneuro.2c00660, lire en ligne)
↑(en) Luis A. Garza, Yaping Liu, Zaixin Yang, Brinda Alagesan, John A. Lawson, Scott M. Norberg, Dorothy E. Loy, Tailun Zhao, Hanz B. Blatt, David C. Stanton, Lee Carrasco, Gurpreet Ahluwalia, Susan M. Fischer, Garret A. FitzGerald et George Cotsarelis, « Prostaglandin D2 Inhibits Hair Growth and Is Elevated in Bald Scalp of Men with Androgenetic Alopecia », Science Translational Medicine, vol. 4, no 126, , p. 126ra34 (lire en ligne)DOI10.1126/scitranslmed.3003122