Problème du cercleLe problème du cercle de Gauss est un problème de mathématiques à l'énoncé très simple mais encore non résolu[réf. nécessaire]. Il consiste à considérer un cercle tracé sur un quadrillage et à demander combien de nœuds du quadrillage sont dans le cercle. Le problèmeConsidérons un cercle dans R2 avec le centre à l'origine et le rayon r ≥ 0. Le problème du cercle de Gauss demande combien de points il y a à l'intérieur de ce cercle de la forme (m,n), où m et n sont tous deux des nombres entiers. L'équation de ce cercle étant donnée en coordonnées cartésiennes par x2 + y2 = r2, le problème revient à demander combien de paires de nombres entiers (relatifs) m et n vérifient :
Si la réponse donnée pour une valeur de r est sous la forme de N(r), alors la liste suivante montre les premières valeurs de N(r) pour r, un nombre entier compris entre 0 et 12. Elle est suivie de la liste des valeurs arrondies au nombre entier le plus proche :
Forme exacteLa valeur de N(r) peut être donnée par plusieurs séries. En ce qui concerne la somme impliquant la fonction partie entière, il peut être exprimé ainsi :
Une somme beaucoup plus simple apparaît si la fonction r2(n) est définie comme étant le nombre de façons d’écrire le nombre n comme somme de deux carrés. Ainsi,
GénéralisationBien que le problème initial demande le nombre de points entiers du réseau dans un cercle, il n'y a aucune raison de ne pas envisager d'autres formes ; ainsi le problème des diviseurs de Dirichlet est le problème équivalent où le cercle est remplacé par l'hyperbole équilatère[1]. De même, on pourrait prolonger la question de deux dimensions à des dimensions supérieures, et demander le nombre de points entiers à l'intérieur d'une sphère ou d'un quelconque autre objet. Le problème primitif du cercleUne autre généralisation consiste à calculer le nombre de premiers entre eux des solutions entières m,n à l'équation,
Ce problème est connu comme le problème du cercle primitif, car il implique la recherche de solutions primitives au problème du cercle initial[2]. Si le nombre de ces solutions est notée V(r), alors les valeurs de V(r) pour r sont : 0, 4, 8, 16, 32, 48, 72, 88, 120, 152, 192 ... (séquence A175341 dans l'OEIS). En liant le problème du cercle Gauss et le fait que la probabilité que deux entiers soient premiers entre eux est 6/π 2, il est relativement simple de démontrer que,
Comme le problème du cercle, la partie problématique du problème du cercle primitif réduit l'exposant dans le terme d'erreur. À l'heure actuelle l'exposant le plus connu est 221/304 + ԑ si l'on suppose l'hypothèse de Riemann[2]. Sans supposer l'hypothèse de Riemann, la plus connue est :
pour une constante positive c[2]. En particulier, aucune hypothèse n’existe sur le terme d'erreur de la forme 1 - ε pour tout ε > 0 qui est actuellement connu et ne supposant pas l'hypothèse de Riemann. BibliographieMarcel Berger, Géométrie vivante : ou l'échelle de Jacob, Cassini, coll. « Nouvelle bibliothèque mathématique », (ISBN 9782842250355), p. 662-665. Présentation du problème et de l'état de la recherche en 2009, avec bibliographie.
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