Pride Valais/Wallis 2015
La Pride Valais/Wallis 2015 est une marche des fiertés qui a eu lieu en 2015 à Sion dans le canton du Valais[4]. HistoriqueLe , les organisateurs lancent un sondage pour organiser une Pride en Valais, celui-ci est relayé entre autres par l'association LOS[5]. Le de la même année, une première séance de discussion publique à Alpagai permet d'établir les fondations de l'événement dont l'organisation est encore informelle[6],[7]. L'année 2015 est également l'année des 200 ans de l'entrée du canton du Valais dans la Confédération et la manifestation se déroulera autour des festivités liées au bicentenaire[7],[8],[9]. Le , l'association Pride Valais/Wallis 2015 est créée et plusieurs rumeurs sur la ville accueillant la manifestation existent[9]. On parle notamment des villes de Sion et Sierre[9],[10]. Les organisateurs ne s'attend pas à une résistance équivalente à celle rencontrée lors de la manifestation de 2001[11]. Le , Sion délivre l'autorisation pour l'organisation de la manifestation[12],[13] et le slogan est révélé « Faut que je vous dise, j'aime... le Valais »[13]. En , avec plus de 800 "likes", l'opposition de la Pride s'organise à travers d'une page Facebook intitulée « NON à la pride Valais 2015 »[14]. Le , le nouvel évêque de Sion, Mgr Jean-Marie Lovey affirme que la manifestation a lieu d'être[15]. Le , à l'appel de l'association LGBT Youth Suisse, une vingtaine de personnalités suisses tel que Stéphane Rossini, Mathias Reynard ou Alexandre Jollien encourage à défiler lors de la manifestation[16]. Le jour-même, le , plusieurs personnalités s'expriment dont le conseiller national Stéphane Rossini et la directrice de la section suisse d'Amnesty International, Manon Schick[17]. La manifestation se déroule dans le calme[18],[19] avec ses huit chars[17]. Contrairement à la Pride 2001 de Sion[20], la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X n'a finalement pas tenu de contre-manifestation[17],[21],[22] et l'église Église Saint-Théodule était fermée, malgré la présence de Jean-Gabriel Cuénod de 26 minutes qui parodiait un intégriste sur son parvis[17]. Une dizaine de jeunes skinheads ont été interpellés par la police en début d'après-midi[17]. ControversesPropos des évêques de SionL'évêque siégeant au début de l'organisation, Mgr Norbert Brunner a réitérer sa position qu'il avait évoquée publiquement pour l'édition 2001 : « la gay pride est un jeu du diable, car elle divise la population »[23]. À moins d'un mois de la Pride Valais/Wallis 2015, bien qu'une rencontre avec les organisateurs laisser penser à une ouverture de l'église catholique[24], Mgr Jean-Marie Lovey, évêque du diocèse de Sion, se dit persuadé que « l’homosexualité peut être guérie par la prière »[25],[26],[27], avant de se rétracter partiellement et d'expliquer qu'il s'agissait d'une erreur de communication[28],[29] et qu'il ne voyait pas l'homosexualité comme une maladie, mais comme une « faiblesse de la nature »[26]. Ces propos font réagir les réseaux sociaux et les organisations LGBT[30]. Barbara Lanthemann, alors secrétaire générale de l'organisation suisse des lesbiennes, a indiqué que les vues de l'évêque étaient ignorantes[25],[26] et l'organisation déclare dans un communiqué de presse que ce genre de propos incite au rejet et l'exclusion. Pink Cross a demandé des excuses publiques de l'évêque[25]. Stéphane Rossini, alors conseiller national, avait répondu à l'évêque dans son discours en disant « je soutiens la manifestation et suis heureux de briser le tabou selon lequel l’homosexualité serait une maladie ou une faiblesse de la nature »[27],[17]. Notes et références
AnnexesArticles connexes |