Praça de Batalha
La Praça de Batalha est une place située dans le centre historique de Porto, au Portugal. SituationLa place de Batalha se trouve dans la partie orientale du centre historique. À l'extrémité nord de la place commence la Rua de Santa Catarina, une des rues commerciales les plus animées de la ville ; du même endroit, la Rua de 31 de Janeiro[1] descend vers la gare de São Bento. Deux voies conduisent au nord-est vers la Praça dos Poveiros, place largement occupée par des restaurants et cafés avec terrasses prisés de la population locale plutôt que des touristes : la Rua de Santo Ildefonso quitte la Praça de Batalha entre l'église Saint-Ildefonse et le cinéma Batalha, tandis que la Rua de Entreparedes (continuée par la Rua do Campinho) commence au coin du Palácio da Batalha. Au sud, la Rua de Alexandre Herculano permet de rejoindre le Ponte do Infante et la Rua de Augusto Rosa mène vers le quartier des Guindais et les escaliers et rues en pente qui descendent jusqu'à la rive du Douro au niveau du pont Dom-Luís. Par les petites rues derrière le théâtre São João on peut se rendre à la cathédrale. HistoireSelon la tradition, son nom ferait référence à une bataille sanglante qui aurait opposé à cet endroit au Xe siècle les habitants de Porto aux Arabes menés par Almanzor, bataille qui se termina par la victoire des Arabes qui pillèrent et rasèrent la ville. Au coin sud-ouest de l'actuelle place se trouvait la Porta do Cimo de Vila, à l'angle nord-est des murailles ferdinandines. À proximité, il y avait la chapelle de Nossa Senhora da Batalha. C'est au XVIIIe siècle que le rempart fut abattu à ce niveau et que le quartier fut remodelé. DescriptionLa place a une forme allongée, avec un coude au milieu : tandis que la partie sud est orientée vers le nord-ouest, la partie nord est orientée vers le nord-est. Plusieurs édifices intéressants bordent cette place :
Dans la partie sud de la place, au niveau de l'entrée du palais de Batalha, s'élève une statue du roi Pierre V, œuvre de José Joaquim Teixeira Lopes (pt) (1866).
Notes et références
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