Certains champignons peuvent anneler les arbres au collet et causer leur mort quand d'autres causent une carie de la souche et du tronc. Les arbres affectés par un pourridié sont souvent renversés par le vent. Différents types existent à l'instar du pourridié-agaric causé par les Armillaria telles que l'Armillaire couleur de miel ou le pourridié-collybie causé par des Collybia telles que la Collybie À Pied En Fuseau.
Le terme « pourridié » est emprunté à la fin du XIXe siècle au provençal, pourridié, poiridier, terme attesté vers 1245 qui signifie « pourriture »[1]. L'expression « carie de racine » (traduit en anglais sous le vocable root decay) est aussi utilisée par opposition à « carie du tronc » (stem decay ou trunk rot)[2].
Robert Hartig, le père de la pathologie forestière, est le premier à décrire en 1882 une carie des racines due à l'action du Polypore du pin[3].
↑Gaston Laflamme, « Les pourridiés des arbres : un secret bien gardé », Phytoprotection, vol. 86, no 1, , p. 37 (DOI10.7202/011713ar)
↑Marcel Lortie, Arbres, forêts et perturbations naturelles au Québec, Presses de l'Université Laval, , p. 136
Bibliographie
(fr) Gaston Laflamme, « Les pourridiés des arbres : un secret bien gardé », Phytoprotection, Société de protection des plantes du Québec (SPPQ), vol. 86, no 1, , p. 37-42 (ISSN0031-9511, DOI10.7202/011713ar, lire en ligne)
(fr) Jean-Jacques Guillaumin, Philippe Legrand, Brigitte Lung-Escarmant et Bernard Botton, L'armillaire et le pourridié-agaric des végétaux ligneux, Éditions Quae, coll. « Synthèses », , 487 p. (ISBN978-2-7380-1208-1, lire en ligne).