PoulduLe Pouldu (Ar Pouldu ou Er Poulldu en breton) est un nom donné à différents lieux de Bretagne. Il est notamment porté par l'embouchure de la Laïta, fleuve côtier délimitant le Morbihan et le Finistère, et par un port situé à proximité, sur la commune de Clohars-Carnoët (côté Finistère), célèbre pour sa fréquentation par de nombreux artistes peintres de renom, principalement à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. De l'autre côté de l'embouchure (côté Morbihan, sur la commune de Guidel), se trouve le sémaphore du Pouldu, sélectionné comme "site emblématique" par la Mission patrimoine en 2024[1]. Ce nom de lieu est par ailleurs relevé dans les communes suivantes :
ÉtymologieC'est un nom breton composé de poull « mare, anse » et du « noir, sombre », désignant donc une eau saumâtre ou stagnante[6]. La même racine, affublée du diminutif -ic (-ig), a donné Poulduic, nom donné à des lieux-dits d'Ergué-Gabéric[7] et de Guern. S'agissant de l'embouchure de la Laïta, on trouvait également en 1860 les graphies Polduc, Poulduc ou Poul-duc[8]. Le nom pourrait donc signifier « l'anse du duc », en référence à Hoël II, duc de Bretagne, dont le père Alain Canhiart, comte de Cornouaille, avait fondé l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé située en amont du fleuve ; ou bien au château de Carnoët dans la forêt éponyme, qui servit de résidence aux ducs de Bretagne issus de la maison capétienne de Dreux. La chanteuse canadienne La Bolduc tenait son nom de femme mariée d'un de ces lieux. Notes et références
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