Pont de l'Alma
Le pont de l'Alma est un pont situé à Paris et qui enjambe la Seine. Situation et accèsCe pont relie le quai Branly (dans le 7e arrondissement, sur la rive gauche) à l'avenue de New-York (dans les 8e et 16e arrondissements, sur la rive droite)[1]. Sur la rive droite, il sépare les ports de la Conférence et Debilly, et sur la rive gauche, ceux du Gros-Caillou et de La Bourdonnais. L'extrémité nord du pont est desservie par la station du métro Alma - Marceau, et l'extrémité sud, par la gare du RER Pont de l'Alma. Origine du nomSon nom commémore la bataille de l'Alma (1854) pendant la guerre de Crimée[1]. HistoriqueLe pont est construit de 1854 à 1856 sous la direction de Charles-Marie Gariel. Il est inauguré par Napoléon III le (initialement son inauguration était prévue pour l'Exposition universelle de 1855)[1].
Pour l'Exposition universelle de 1900, le pont a été doublé en amont par une passerelle, dite passerelle de l'Alma[2]. De 1970 à 1974, le pont est entièrement remplacé, du fait de son étroitesse et d'un tassement. Dès 1960, sa reconstruction était envisagée, car il faisait barrage lors des crues[1]. Diana SpencerLe pont de l'Alma est situé à proximité du tunnel où la princesse de Galles, Lady Diana a été blessée mortellement le . Ce tunnel, souvent appelé « tunnel du pont de l'Alma », se trouve en fait entre le pont et la place de l'Alma. Au surplomb de ce tunnel se dresse la Flamme de la Liberté, réplique grandeur réelle de la flamme de la statue de la Liberté. Ce monument, offert par le journal International Herald Tribune en 1987, commémore l'amitié franco-américaine et remercie la France pour la restauration de la statue de la Liberté. Elle a été détournée de sa fonction initiale et est devenue spontanément un lieu de recueillement pour les admirateurs de la princesse défunte. L'emprise sur laquelle est située le monument se nomme place Diana. Bâtiments remarquables et lieux de mémoireLes quatre statues
Sur l'ancien pont, chacune des deux piles était décorée, côté amont et côté aval, par une statue représentant un des quatre régiments ayant valeureusement combattu lors de la guerre de Crimée : un zouave et un grenadier sculptés par Georges Diebolt, un chasseur à pied et un artilleur sculptés par Auguste Arnaud[1]. Le pont reconstruit entre 1970 et 1974 ne possédant plus qu'une seule pile, seul le zouave a été conservé (mais pas du même côté), et les trois autres statues ont été déplacées :
Zouave et cruesLa statue du zouave sert d'instrument populaire de mesure des crues de la Seine[1]. Lorsque le niveau de la Seine atteint les pieds de ce zouave, les voies sur berges sont en général fermées. Lorsque l'eau monte jusqu'aux cuisses du zouave, la Seine n'est plus navigable. Lors de la crue historique de 1910, l'eau est montée jusqu'aux épaules. À la suite du remplacement du pont en 1970-1974, le zouave est désormais plus bas qu'à l'origine[3],[4]. À repère égal, les crues qu'il signale sont donc moins graves. L'administration mesure le niveau des crues au pont de la Tournelle. Dans la fiction
Dans la chanson
Notes et références
Voir aussiArticle connexe
Liens externes
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