PlasmodeUn plasmode, ou plasmodium ou thalle plasmodial, est une masse de cytoplasme molle, déformable, sans paroi squelettique, dans laquelle le noyau s'est divisé un grand nombre de fois sans qu'il y ait eu de cloisonnement par des membranes plasmiques. Dans un plasmode, chaque noyau et le cytoplasme qui l'entoure constituent une énergide. Le plasmode prend souvent une forme organisée, ramifiée ou réticulée, et il peut se déplacer. Certains protistes parasites peuvent développer un plasmode à l'intérieur d'un autre organisme vivant[1]. Histoire scientifiqueAprès avoir découvert l'existence des plasmodes, on en distingue de deux types :
On apprend peu à peu à isoler les plasmodes de certaines espèces et à les cultiver pour pouvoir les étudier in vitro[3]. En 1932 G. Mangenot étudie les effets de colorants vitaux sur les plasmodes de Fuligo septica[4], en 1949, Marcel Locquin utilise le radium (radioactif) pour étudier les courants protoplasmiques de plasmodes de myxomycètes[5] et en 1954, L. Tauc distingue et décrit des phénomènes bioélectriques dans les plasmodes de Physarum-Polycephalum[6]. On étudie ensuite leur capacité à se déplacer, dans un labyrinthe où est placé un élément nutritif. TaxonomieQuand il s'agissait d'un organisme macroscopique, ce type d'être vivant a d'abord été classé parmi les plantes, dans le groupe des myxamibes, puis parfois parmi les champignons, puis parmi les myxomycètes. Références
Voir aussiArticle connexeLiens externesBibliographie
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