Plan d'exposition au bruitLe plan d'exposition au bruit est, en France, un document qui vise un développement maîtrisé des communes autour des aéroports sans théoriquement exposer au bruit de nouvelles populations. (Une centaine de régions d'Europe sont concernées par des décollages ou atterrissages nocturnes et/ou diurnes de gros avions, en raison de la présence de grands aéroports). RéalisationRédigé par les services de la direction générale de l'aviation civile du ministère chargé des transports, le plan d'exposition au bruit est soumis à enquête publique et fixe pour 10 à 15 ans les conditions d'utilisation des sols exposés aux nuisances sonores, sur la base d'études prospectives :
Limites
PrincipeEn France, le PEB vise à définir comment s'opère l'exposition des populations aux bruits aéroportuaires. En pratique, il prétend éviter l'exposition de nouvelles populations aux nuisances sonores générées par le trafic aérien tout en préservant les activités aériennes, et en maintenant aux riverains les nuisances déjà existantes[1]. Il prend en compte la réalité du bruit, notamment dans la ces du Rafale[1]. En France, le PEB définit trois zones: la zone A, la zone B et la zone C[1]..
En A et B, sont permis les bâtiments de logements et d'équipements en lien avec l'aéronautique, mais aussi les constructions nécessaires aux activités économiques, qui peuvent être industrielles, commerciales et agricoles. Il est ainsi possible d'y construire un hôtel[1]. (comme sur la piste de Toulouse). En zone C, les constructions individuelles sont autorisées alors que sont prohibées les constructions groupées [1]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLien externe
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