La place de l'Étoile rouge est un grand carrefour[1] de la ville de Cotonou[2]. L’époque du marxisme au Bénin est marquée par plusieurs monuments dont elle est le plus grand[3].
Histoire
En 1974, le général Mathieu Kérékou[1] , alors jeune militaire, ayant pris le pouvoir par un putsch en 1972[4], adopte le marxisme-léninisme comme idéologie officielle de gouvernement[4] et renomme le Dahomey en République populaire du Bénin. Avec l'ambition de faire du pays le champion de marxisme-léninisme de l’Afrique, il a érigé plusieurs monuments en signe d'empreinte indélébile de cette option politique dont l'Étoile rouge est la plus grande[3].
La place de l'Étoile rouge a été construite à l’ère de la révolution[2] par les Soviétiques dans les années 1975[1] et inaugurée par Kérékou.
L’Étoile rouge, comme son nom l’indique, est un monument formé d'un cercle géant au centre duquel est dessiné une étoile à cinq branches peinte en rouge. À l’épicentre de l’étoile s’élève une tour surmontée par une statue d'un brave homme. Il a une arme à l’épaule, un fagot de bois dans la main gauche et une houe dans celle de droite.
Signification
L’étoile, le symbole des pays révolutionnaires[5].
Au-dessus de l’étoile, s’érige une tour surmontée par la statue d’un brave homme. Jacob, c’est le nom que lui a donné le commun des Béninois[5], garnis :
d'une arme pour rappeler aux Béninois qu’ils avaient le service militaire obligatoire[5] ;
d'un fagot représente la source d’énergie des 90 % de la population béninoise : le bois de chauffe[5] ;
Quant à la houe, elle est un symbole de l’agriculture, socle de l’économie béninoise[5].