L'espace fait partie du complexe de l'opéra d'Erevan, situé tout près, au sud du bâtiment principal de l'opéra, entre le parc de l'opéra et le lac des Cygnes.
L'esplanade de la place de la Liberté peut contenir, selon les estimations, 40 000 personnes au maximum[1], de 42 000 à 45 000[2] ou jusqu'à 50 000 personnes[3].
Origine du nom
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Historique
Elle a été connue jusqu'en 1991 sous le nom de « place de l'Opéra » ou « place du Théâtre » (Թատերական հրապարակ, T'aterakan hraparak).
Du fait des nombreuses manifestations tenues sur la place de la Liberté, celle-ci a été décrite comme un « symbole de la démocratie » en Arménie[4].
L'espace semi-circulaire est connue pour son rôle éminent dans l'histoire moderne de l'Arménie. Depuis la guerre du Haut-Karabagh de , la place de la Liberté est devenue un centre de manifestations populaires. Pour réprimer les manifestations, la place de la Liberté d'Erevan a été fermée plusieurs fois en 1988 par la police et les forces militaires soviétiques[5],[6],[7].
Manifestations depuis 1991
Après l'indépendance de l'Arménie en 1991, la place a été le principal lieu de rassemblements anti-gouvernementaux, notamment ceux ayant suivi les élections présidentielles de 1996, 2003, 2008 et 2013.
Dans la foulée des contestations de l'élection présidentielle de 2008, des milliers de partisans du leader de l'opposition et premier président de l'Arménie Levon Ter-Petrossian se sont rassemblés sur la place et ont commencé un sit-in. Tôt le matin du , ces manifestations pacifiques ont été violemment dispersées par la police et la place a été interdite aux civils[8]. Pendant environ 20 jours, la place est restée occupée par les forces armées et de sécurité pour faire respecter l'état d'urgence. Par la suite, la place a été interdite aux rassemblements pendant plus de trois ans, jusqu'au lors du grand rassemblement organisé par le Congrès national arménien de l'ancien président Ter-Petrossian[9].
Le , plusieurs milliers de manifestants descendent sur la place pour protester contre l'arrestation de Nikol Pachinian, opposant au premier ministre Serge Sarkissian ; 232 manifestants sont arrêtés et 7 conduits à l'hôpital[10]. Les manifestations continues depuis le conduisent à la démission de Serge Sarkissian le 23 avril[11].
Le 20 février 2021, plusieurs milliers de personnes manifestent pour réclamer la démission de Nikol Pachinian, premier ministre depuis 2018, en lui reprochant d'avoir mal défendu les intérêts du pays lors de la guerre contre l'Azerbaïdjan en 2020[12].
Le parking souterrain
Le [13], le gouvernement arménien a décidé d'entamer la construction d'un parking souterrain sous la place afin de soulager les rues environnantes où les voitures garées compliquaient souvent la circulation. L'opposition prétend que cette décision avait pour réel objectif d'empêcher les démonstrations ; le gouvernement a nié ces allégations. Les parking de trois étages pouvant abriter jusqu'à 500 voitures a été ouvert le en présence du maire Gagik Beglarian et du Président Serge Sarkissian. Le coût du projet est évalué à environ 10,5 millions de dollars[14],[15].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
« Մի խոսքով, ներկայիս հանրահավաքների առավելագույն թիվը Ազատության հրապարակում կազմում է 50 հազար մարդ, քանի որ շրջակա տարածքները ներկայումս կառուցապատված են եւ այնտեղ մարդիկ գրեթե չեն լինում: »
.
↑Gayane Abrahamyan, « Symbol of freedom or reminder of violence?: Opposition, city authorities continue battle over key Yerevan square », ArmeniaNow, (lire en ligne, consulté le ) :
« The square, which is a symbol of democracy and victory going back to late Soviet times, was immediately turned into a construction site as the city began to build a huge underground parking garage. »
.
↑Mark Malkasian, Gha-ra-bagh! : The Emergence of the National Democratic Movement in Armenia, Détroit, Wayne State Univ. Press, , 236 p. (ISBN978-0-8143-2604-6, lire en ligne)
« Residents awoke the next day [of 22 March 1988] to find Theater Square and the opera house ringed by fresh-faced soldiers... »
« The virtually nonstop, open-air political discussions that raged outside the city's neoclassical opera house have ended. The square beside the opera house is now ringed by tanks and troops, who wear bulletproof vests at nightfall. »
« It was clear by early afternoon Saturday that after 10 days of peaceful protests, the demonstrators, who had been beaten by police officers in the morning, were spoiling for a fight. »
↑« En Arménie, les manifestants célèbrent la démission du premier ministre », Le Monde, (hhttps://www.lemonde.fr/europe/article/2018/04/23/armenie-demission-du-premier-ministre-serge-sarkissian_5289432_3214.html, consulté le ).
↑(hy) « Ազատության հրապարակը վերադարձվեց երևանցիներին` 500-տեղանոց ավտոկանգառով », panorama.am, (lire en ligne [archive du ]).
↑« New Underground Parking Structure Inaugurated in Armenian Capital », Asbarez, (lire en ligne).
↑« The Underground Parking Lot of the Freedom Square opened with Participation of the Armenian President », Armenpress, (lire en ligne [archive du ]).