Pietro Giordani, né à Plaisance le et mort le à Parme, est un écrivain italien.
Biographie
Il fait des études de mathématiques, de philosophie et de grec à Parme et apprend seul le latin, le français et l'espagnol. Reçu docteur en droit en 1795, il entre dans les ordres en 1797 puis abandonne la vie monastique en 1800. Il devient alors secrétaire du gouvernement en Romagne puis vice-préfet de Ravenne. En 1808, il occupe la même fonction à Bologne et y est nommé secrétaire de l'Académie des beaux-arts[1].
En 1815, il doit fuir Bologne et s'installe à Milan où il habite durant deux années. Il y écrit dans la Biblioteca italiana puis vit en Toscane jusqu'en 1824, avant de revenir dans sa patrie où il est injustement poursuivi pour avoir attaqué dans des discours la duchesse de Parme et comme assassin du directeur de police Sartorio[1].
Œuvres
Ses œuvres complètes ont été publiées en trois volumes à Florence en 1846 puis à Parme, en un volume en 1848[1].
1806 : Descrizione del Foro Bonaparte
1807 : Sullo stile poetico del signor marchese di Montrone
↑ ab et cDezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, vol. 1, Ch. Delagrave, 1878, p. 1187-1188
Bibliographie
Adriano Cavanna, Mito e destini del « Code Napoléon » in Italia. Riflessioni in margine al Panegirico a Napoleone legislatore di Pietro Giordani, 1998.
Roberto Tissoni (dir.), Giordani Leopardi, Convegno Nazionale di Studi, Plaisance, Palazzo Farnese, 2 - 4 avril 1998, TIP. LE. CO., Plaisance, 2000.