Piet (Joannes Petrus Gummarus) van Engelen, né à Lierre, province d'Anvers, le , est le dernier des dix enfants et le fils posthume de Petrus Josephus van Engelen (1826-1863), fabricant d'instruments de musique en cuivre, mort un mois avant la naissance de son fils, et de Sophia Leckwyck (1826), tous deux natifs de Lierre, où ils se sont mariés le [1],[2]. Louis van Engelen est le frère puîné du peintre Louis van Engelen (1856-1941). Il a également un autre frère aîné, August van Engelen (1852-1870), mort à l'âge de dix-huit ans après avoir légué ses toiles[3].
Piet van Engelen épouse à Anvers le Marie Louise Ceuppens (1870-1925)[4].
En 1887, Piet van Engelen devient membre du groupe Als ik Kan[5]. En 1893, il est désigné comme professeur de dessin linéaire à l'Académie d'Anvers avant d'intégrer, en 1897, le corps professoral et d'être nommé le [9].
Le , Piet van Engelen est le directeur artistique du Cortège des bijoux, une manifestation artistique consistant en un défilé de 66 chars parcourant les rues d'Anvers, et dont la brochure explicative comprend des dessins de l'artiste[10].
Piet van Engelen meurt, après une courte et pénible maladie, à Anvers, l'âge de 61 ans, le , puis il est inhumé, quatre jours plus tard, après un service funèbre en l'église paroissiale du Saint-Esprit, au cimetière du Schoonselhof[11].
En 1889, dans son article consacré à l'exposition exclusive des œuvres de Piet van Engelen, à l'Émulation, la critique du quotidien La Meuse écrit :
« L'ancien lauréat de l'Académie de Liège, M. Piet van Engelen, s'était déjà distingué ici par des œuvres annonçant un tempérament. […] Aujourd'hui, la maîtrise lui est acquise spécialement dans sa manière bien personnelle de traiter les tableaux de volailles, nature morte ou vivante de premier ordre. […] Deux coqs vivaient en paix, une poule survint est d'une telle vérité, d'une telle nature dans toutes ses parties, qu'on peut affirmer que c'est une page complète. Le poil lui aussi familier que la plume [comme] ces trois jeunes chats […]. Sa palette est d'une richesse inépuisable, nous n'en voulons d'exemple que ce Vieux loup de mer, puis cette Tête de fantaisie […]. Il a aussi voulu surprendre le secret des fleurs dans des essais consciencieux. La Leçon de dessin est une œuvre de grande valeur[12]. »
Expositions
Expositions triennales belges
Salon de Gand (XXXIII) de 1886 : Portrait de Melle V.E. de Liège[6].
Exposition de Louis et Piet van Engelen, salle des Fêtes, place de Meir à Anvers du 7 au , Piet van Engelen expose notamment : Truies et pourceaux, Canetons, Perdreaux, Les Deux champions, et Sortant du bain[28].