Portrait lithographié de Pierre Van Huffel extrait de J.-J. Eeckhout et G.-P. van den Burggraaff, Collection de portraits des artistes modernes nés dans le royaume des Pays-Bas, Bruxelles, 1822.
Il est le fils d'Ambroise-François Van Huffel et de Caroline Sergeant[4]. Il épouse à Grammont le Marie-Antoinette Van Damme, fille de Pierre-Jean et de Anne-Marie Pletinckx[5], dont il eut quatre enfants :
Flavie-Mélanie, née à Grammont le et décédée le , épouse de Louis Ceuterick[6].
Marie-Camille-Caroline, née à Grammont le et décédée à Gand le , épouse de Pierre-Eugène-Charles Guéquier[7].
Gabrielle-Joséphine, née à Gand le et décédée à Gand le , épouse de Napoléon-Liévin-Bernard de Pauw, avocat, professeur de droit à l'université de Gand de Gand, échevin de Gand[9].
Formation
Il apprend les premiers éléments du dessin aux côtés de son oncle et parrain Pierre Canivé (1738-1823), restaurateur de tableaux à Grammont[10]. Il suit ensuite des cours de dessins à l'Académie royale des beaux-arts de Gand où il remporte un premier prix en 1786 et en 1788[11]. Il poursuit sa formation durant sept ans à Anvers puis à Malines auprès du peintre Guillaume Herreyns. En 1798, il séjourne quelques mois à Paris où il visite les salons d'art ainsi que les musées, copie les maîtres anciens et travaille brièvement dans l'atelier de Jacques-Louis David[12].
Carrières
Carrière artistique
Durant la période française (1795-1815), il est nommé directeur-artiste (1805)[13] puis professeur (1814) à l'Académie royale des beaux-arts de Gand. En 1811, il est nommé président perpétuel de la Société royale des beaux-arts et de littérature de Gand qu'il avait fondé en 1808 avec d'autres artistes[14]. Le , le maire de Gand le désigne comme conservateur du Musée des beaux-arts de Gand[15].
Durant la période du royaume uni des Pays-Bas (1815-1830), son atelier reçoit en la visite du prince et de la princesse d'Orange. Ces derniers lui commande dix toiles pour décorer leur chapelle particulière à La Haye (Pays-Bas). À la suite de la livraison des cinq premières toiles, il est nommé peintre honoraire de S.A.R. la Princesse d'Orange[13]. À cette époque, il devient également membre correspondant de l'Institut royal des Pays-Bas[15].
Carrière industrielle
À partir de 1813, Pierre Van Huffel est également mentionné comme propriétaire d'une filature de coton située Oudevest à Gand, où il installe en 1823 une des premières machines à vapeur de l'industrie cotonnière gantoise. Cette filature de coton reprise successivement par ses beaux-fils, Louis Ceuterick puis Pierre-Eugène-Charles Guéquier devint la filature Desmet-Guéquier, dont les bâtiments abritent aujourd'hui le Musée d'archéologie industrielle et du textile de Gand[2].
Mandats politiques
Sous le royaume uni des Pays-Bas (1815-1830), il est nommé membre de la régence de la ville de Gand et suppléant aux États provinciaux[16].
Œuvres répertoriées
Portraits et sujets d'histoire
Ses premiers portraits datent de la période autrichienne. Il peint notamment celui du cardinal Jean-Henri de Frankenberg, archevêque de Malines[17], ainsi que, vers 1793-1794, celui de l'empereur François II[18].
En ce qui concerne la période du royaume uni des Pays-Bas, les deux tableaux d'histoire les plus cités sont celui représentant S.A.R. le Prince d'Orange visitant la fabrique de Jean Rosseel à Gand datant de 1818 et conservé au Musée de la Bijloke à Gand[20] et celui représentant Le chanoine Triest et M. Kervyn de Volkaertsbeke, échevin de Gand se présentant à l'audience de S.M. le Roi des Pays-Bas[21]. De cette époque datent également les portraits de chanoines Pierre-Joseph Triest et de Meulenaere (1824) conservés au palais épiscopal de Gand[13].
Parmi ses autres compositions religieuses, sont également cités:
une série de tableaux représentant les Mystères du Rosaire (vers 1795), un Jésus au milieu des docteurs (1804) ainsi qu'un Couronnement de la Vierge à l'église Saint-Nicolas de Willebroek[13].
un Christ souffrant et une Sainte Agnès, exposés au Salon de Gand de 1796[4].
un Calvaire (vers 1800) à l'église Notre-Dame de Mariakerke.
Les disciples d'Emmaüs (1810) à l'église Saint-Denis de Wannegem-Lede[24].
une Présentation de la Sainte Vierge au Temple (1817) couronné d'une médaille d'or par la Société des Beaux-Arts et des Lettres de Gand[25].
Le martyre de Saint Adrien (1818) à église Saint-Bartolomé de Grammont[24].
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↑Gemeentekrediet, Catalogus: De en om het neo-classicisme in België 1770-1830, p. 370.