Pierre Vallières, né le à Montréal et mort le dans la même ville, est un journaliste et écrivainquébécois. Il est surtout l'auteur d'essais militants et de livres traitant de l'indépendance du Québec. Il devient membre du FLQ en 1965.
Vallières vécut les sept premières années de sa vie dans le quartier "Le parc Frontenac", dans l'est de Montréal. Il s'est lié d'amitié pendant son enfance à son compagnon de jeux dont il parle dans Nègres blancs d'Amérique, Ti-Rouge (ou Carotte). Il a été brièvement membre de l'ordre franciscain à la fin des années 1950. Sur la recommandation de Pierre-Elliott Trudeau, il devient codirecteur de la revue Cité libre[1].
Il est l'un des dirigeants du groupe Vallières-Gagnon du Front de libération du Québec arrêté à New York. Expulsé des États-Unis en , il est appréhendé au moment de son entrée au Canada pour homicide involontaire à l'encontre de Thérèse Morin (), puis condamné à la prison à vie en même temps que Charles Gagnon. Le jugement est cassé en appel, mais Vallières est jugé coupable à la suite d'un nouveau procès, puis condamné à 30 mois de prison au cours desquels il se consacre à l'écriture d'un certain nombre d'ouvrages. Il sera libéré le [2].
Il revient à Montréal peu de temps après les événements de la crise d'Octobre de 1970 et renonce à la violence. Il se joint alors au Parti québécois malgré l'hostilité de René Lévesque à son égard, et reprend sa carrière de journaliste et d'écrivain. Il milite dans diverses causes, dont le pacifisme et la justice sociale.