Pierre Simon Jaillot se forme aux côtés de son frère Alexis Hubert à Saint-Claude[2].
D'abord membre de l'Académie de Saint-Luc, il fut reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture le en présentant une sculpture en ivoire: Un Christ mourant sur la croix. D'un caractère violent, il insulta le peintre Charles Le Brun et son protecteur Pierre Séguier, ce qui lui valut d'être exclu de l'Académie en 1673[3] après la publication d'un libelle injurieux[2]. Son morceau de réception fut offert à l'hôpital des Petites-maisons. Décédé en sa maison, quai des Augustins, il fut inhumé le , service religieux à Saint-André-des-Arcs
Émile Bellier de la Chavignerie cite d'autres Jaillot ayant assisté à l'enterrement de son frère Alexis-Hubert Jaillot, sans préciser leurs liens de parenté : Hubert-Joseph Jaillot, conseiller du roi, maître des eaux et forêts et capitaine des chasses de Fontainebleau et Bernard-Jean-Hyacinthe Jaillot, géographe du roi, demeurant quai de l'Horloge.
Œuvre s
Localisées
Londres, Victoria and Albert museum, Figures d'une Crucifixion, ivoire, 1664 ; historique : de Meymard, curé de Saint-Germain-l'Auxerrois, 1787 ; Fernand Robert, vente Paris, mai, 1903; acquis à cette vente par Lord Astor ;puis figure à la vente du château d'Hever, Londres, Sotheby's, , no 332 ; acquis à cette vente par un collectionneur américain qui ne peut exporter l'objet car celui-ci a fait l'objet d'un interdiction de sortie du territoire britannique ; acheté en 1983, au collectionneur américain via Sotheby's par le Victoria and Albert museum grâce à L'Art Fund.
Paris, musée du Louvre, Saint Sébastien, ivoire, 0,32 m, 1662, préempté le dans une vente aux enchères à Dijon[3].
Saint-Cloud, musée du Grand Siècle, Christ en croix en ivoire, 41 x 28,5 cm, signé et daté de 1664[2]
Collection privée, "Marie" et "Saint Jean", ivoires datés d'environ 1670 exposés à Florence en 2013 par l'antiquaire Alessandro Cesati de Milan lors de la XXVIII Biennale Internazionale dell'Antiquariato di Palazzo Corsini[5].
↑Sources, dessin de l'agence de Robert de Cotte, conservé à la Bibliothèque nationale de France, exposé en 1978 à Paris au musée Carnavalet, Chartreuse de Paris, p. 59.
Louis Petit de Bachaumont, Mémoires Secrets pour Servir à l'Histoire de la République des Lettres en France depuis 1762, Vol 34, Paris, p. 347.
Émile Bellier de la Chavignerie, Épisode d'une existence d'artiste, « Moniteur des arts », no 284, , p. 2-3.
Anatole de Montaiglon, , Procès-verbaux de l'Académie Royale…, 1648-1793, Paris 1878, p. 13.
Malcom Baker, "Baroque Ivory Carving in France and England", « National Art Collections Review », 1984, p. 106-108.
Christian Theuerkauff, "Kleinplastik des Barock: Werke von Jean Gaulette, Michel Mollart und anderen Französischen Zeitgenossen", « Kunst und Antiquitäten », I/1985, p. 46-53.
Majorie Trusted, Baroque & Later Ivories, Victoria & Albert Museum, Londres, 2013, cat. no. 222.