Pierre Perrin de Chassagne est un poète, romancier et critique littéraire français né en 1950[1].
Parcours
Pierre Perrin de Chassagne[2] a publié quatre recueils entre 1972[3] et 1980[4]. Il a créé la revue Possibles en janvier 1975. Vingt-deux numéros sont parus, dont un spécial Jean Breton[5], un spécial Yves Martin en 1979. Mise en pause de la revue en 1981.
Il a participé en tant que critique au magazine Poésie/Vagabondages et participe toujours en tant que critique à La Nouvelle Revue française et à une douzaine d'autres revues et périodiques.
Il a été rédacteur en chef de la revue La Bartavelle 2e série publiée par La Bartavelle Éditeur de 1994 à 1997[6]. Il a relancé sa revue Possibles de 2015 à 2021, avec 62 numéros parus, près de 300 poètes à l'affiche[7]. Et en 2022, la revue Possibles revient au papier, avec 4 numéros par an[8].
↑« « Un poète tenu tout de suite par les thèmes qui comptent. Il a des cris d’amour non truqués, un goût du “verger transparent” et une colère partout qui fait ployer le langage et libère les images » [Jean Breton, Le Magazine littéraire, n° 68 consacré à Albert Camus, octobre 1972] », Les inégalités comptent-elles ?, (DOI10.1787/62d02282-fr, lire en ligne, consulté le )
↑« Pierre Perrin publie discrètement de superbes Chroniques d’absence aux poignantes évocations de la mère disparue. » [Didier Pobel, Esprit n° 1667, novembre 1979, page 227].
↑« La revue Possibles est un bel exemple de ce que peut la foi, sinon l’acharnement. En peu de mois, cette revue a progressé sur tous les plans, avec régularité, et la poésie de Pierre Perrin a suivi même chemin. Des petits numéros ronéotés, maladroits, du début, aux numéros consistants, tel le Breton pourtant bien mal agrafé, au Mafaraud, à l’Éroticothèque, il y a une émergence dont je mesure le prix qu’elle a dû coûter. Ce que publie Perrin le concerne toujours, et il est aisé de voir ce qui fait la personnalité de sa revue : une sorte de réalisme passionné, le goût du détail vécu, quelque chose de terrien, de sensuel, de vigoureux, de paysan. À noter aussi la force des notes critiques qui bénéficient d’une nette orientation, et en ce domaine rien ne vaut le parti-pris quand il est médité et fondé en expérience. Pierre Chabert, Le Pont de l’Épée n° 67-68, juin 1979 [p. 186] »