↑Fille de Louis Simonet propriétaire à Bourg-la-Reine et Geneviève de Faverolles, qui laisse à leur fille un clos qui prendra le nom de son gendre, clos Marchais. Ce grand terrain, couvrant le centre de Bourg-la-Reine de la route d'Orléans à Paris et de l'avenue de Lattre-de-Tassigny, le boulevard Carnot et la rue de la Bièvre. Sur cet ensemble était sise une maison qui aurait été construite à la demande d'Henri IV pour y loger sa maîtresse Gabrielle d'Estrées. Le parc faisait 40 arpents soit environ 1 400 ares.
↑Il léguera la propriété à sa fille Geneviève-Louise qui avait épousé le Louis Hippolyte Sourdon sieur Dumesnil Saint-Cyr, gendarme de la garde ordinaire du Roi. De ce mariage naquit le Charles-Louis qui héritera à la mort de sa mère de la propriété et dont le nom deviendra le clos Saint-Cyr. Elle passera ensuite à la famille Jannon-Marbeau, puis en 1856 aux sœurs aveugles de Saint-Vincent de Paul et en 1861 aux sœurs de Notre-Dame du Calvaire qui ouvriront une institution pour sourdes et muettes qui est connue dans le monde entier et qui existe toujours[réf. nécessaire].
↑Une plaque gravée dans le mur conserve le souvenir de l'événement.
↑Le , Jean-Baptiste Loir fait la ventilation des taxes correspondant à plusieurs maisons situées à Bourg-la-Reine et composant sa succession.
Bibliographie
Xavier Lenormand, Histoire des rues de Bourg-la-Reine, Impr. Nouvelle Orléans, 1994 (ISBN2-9509068-0-X).
Georges Poisson, Évocation du Grand Paris, la Banlieue Sud, Éd. de Minuit, 1956.
André Joly, Images de Bourg-la-Reine, Ingersheim, Éd. SAEP, 1975.
Philippe Chaplain et Jean-Pierre Muffang, Bourg-la-Reine. Regards sur le Passé, Maury Impr., 2004 (ISBN2-9512661-3-8).