Pierre LeguillonPierre Leguillon
Pierre Leguillon est un artiste, curateur et auteur français né en 1969 à Nogent-sur-Marne. Il vit et travaille à Paris. BiographieDepuis 1993, Pierre Leguillon propose des diaporamas[1] qui mélangent et repensent l'exposition et la critique d'art[2]. Ses projections ont été données entre autres à la villa Médicis (Rome, 1997) au Kunst-Werke (Berlin, 1999), à l'Association d'art de Francfort (Francfort, 1999), au Centre pour l’Image contemporaine (Genève, 1999), à la Sécession viennoise (Vienne, 2003), à la Maison Rouge (Paris, 2005, avec Bernadette Lafont)[3], à la Temple Gallery (Philadelphie, 2008), au Louvre (Paris, 2009), au Mudam (Luxembourg, 2010)[4], à la Dia Art Foundation (New York, 2015). Pierre Leguillon crée la revue Sommaire qu'il publiera entre 1991 et 1996, 35 numéros pour lesquels il a invité à s'emparer de son média des artistes et des critiques d'art : Andreas Slominski, Hans Ulrich Obrist, Fabrice Hybert, Annette Messager, Hans-Peter Feldmann, etc. En 2000 il coordonne le hors-série d'Art Press [Oublier l'exposition]. Il contribue régulièrement aux magazines Mudam de Claude Closky[5] avec son diaporama et à la revue Purple avec sa rubrique Calme plat. En 2001 il conçoit et dirige le catalogue J’ai la mémoire qui planche sur l'œuvre de Raymond Hains édité par le Centre Pompidou pour accompagner sa rétrospective. En 2005 il dirige l'ouvrage Negro toi-même sur l’œuvre de Marylène Negro (Isthme éditions). Il publie en 2013 Dubuffet Typographe (SIC éditions) sur le travail de Jean Dubuffet[6]. Il enseigne à la Haute École d'Art et de Design de Genève depuis 2009[7]. Le musée des erreurs : art contemporain et lutte des classesLe musée des erreurs présente un ensemble d’œuvres conçues par l'artiste durant ces quinze dernières années. L'artiste y met en place plusieurs dispositifs sur mesure pour mettre en scène des photographies, extraits de fils, publicités, cartes postales, affiches et magazines. Plusieurs structures mobiles légères et modulables sont utilisées pour déplacer de manière délicate les œuvres dans le but de créer un effet de mouvement, de la réversibilité. Certaines de ses œuvres sont suspendues, accrochés, mise sous vitrine et même posées au sol. La diversité des moyens utilisés est un point symbolisant la production du divertissement culturel au sein de la société moderne. L’exposition est axée sous le signe du détournement et de la falsification. Pierre Leguillon tient avant tout à déconstruire les normes de lecture et de jugement des images pour sensibiliser le spectateur aux divers processus de falsifications qui organisent l'économie visuelle du monde contemporain. Notes et références
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