Pierre Ignace Jaunez-Sponville (1750-1805) est un littérateur français, actif sous le Premier Empire[1].
Biographie
Fils d'un entrepreneur en bâtiments, Pierre Ignace Jaunez naît à Metz en 1750[2]. Victime de la censure, il publie à Paris sous les pseudonymes "P.I.J.-S" ou "J.-S, P. J"[1]. Sa vie s'écrit en pointillés. Pierre Ignace Jaunez décède le à Paris.
Frère de Pierre-Sylvestre Jaunez, il laissera plusieurs enfants de son mariage avec Adélaïde Mathis[2], dont Lina et Octave.
Publications
Pierre Ignace Jaunez-Sponville, Nicolas Bugnet: La philosophie du Ruvarebohni, pays dont la découverte semble d'un grand intérêt pour l'homme, ou Récit dialogué des moyens par lesquels les Ruvarcheuxis, habitans de ce pays, ont été conduits au vrai et solide bonheur, Paris, Le Normant, 1809[3].
Alexandre Tchoudinov, « Les aventures ordinaires et extraordinaires d'un gouverneur français dans la Russie du XVIIIe siècle », Cahiers du monde russe, vol. 48, no 4, , p. 585–610 (ISSN1252-6576 et 1777-5388, DOI10.4000/monderusse.9031, lire en ligne, consulté le ).
Alexandre Tchoudinov, « Un adepte des théories pédagogiques de Rousseau au service d'une grande famille russe: le précepteur et utopiste Pierre-Ignace Jaunez-Sponville, dit James », dans Quand le français gouvernait la Russie : L'éducation de la noblesse russe, 1750-1880, L'Harmattan, (ISBN978-2-343-08540-1, lire en ligne), p. 85-112.
« Jaunez dit James puis Jaunez-Sponville, Pierre-Ignace », dans Anne Mézin et Vladislav Rjéoutski (dir.), Les Français en Russie au siècle des Lumières, vol. 2 : Notices, Ferney-Voltaire, Publications du Centre international d'étude du XVIIIe siècle, (ISBN978-2-84559-046-5, présentation en ligne), p. 429.