Il s'était installé à Paris, où son atelier se trouvait Villa Brune, dans le 14e arrondissement, tout en restant très attaché à sa région natale, pour laquelle il a souvent travaillé.
Après la Première Guerre mondiale, il fait partie de la « Commission d'examen des monuments commémoratifs aux morts pour la France » pour le département de l'Allier et sculpte lui-même un certain nombre de monuments[1].
Fontaine de l'agriculture, autrefois située place d'Allier, maintenant installée place de la Liberté à Moulins ; elle rappelle les "saccarauds", qui étaient d'anciens maraîchers (1908).
Monuments aux morts de Billy (1921) et Saint-Ennemond (1921) représentant une Victoire
La Fin de la danse, bronze pour le square Jean-Jaurès, devenu square Émile-Lechten, à Belfort (1929) ; plusieurs éléments constituant le jardin, y compris cette statue, ont été classés monument historique en 1992.
Vierge couronnant l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Vichy (1929).
Sculptures pour le monastère de la Nativité à Sens (1933).
La Musique et la danse, pour l'hôtel-de-ville de Moulins (1935).
Motifs décoratifs de la façade de la salle des fêtes (style art déco) de Vichy (1935).
Pierre Fournier des Corats a également sculpté de nombreux bustes, mais ne s'est pas cantonné à la sculpture : il a réalisé, par exemple, des pièces d'orfèvrerie dans le style art déco, ainsi que des estampes en monotype.