Fils de Guillaume Firens[2], il s'est formé à Anvers.
Il séjourne à Lyon entre 1607 et 1611 avant de s'établir définitivement à Paris, mais s'acquitte de la taxe d'ouverture de boutique à Paris dès 1608-1610. Il reçoit la nationalité française en . Pierre Firens exerçait les fonctions de marguillier de la nation flamande de la paroisse Saint-Germain-des-Prés en 1636.
Il est le père du marchand d'estampes Gaspard Firens (mort en ) et grand-père du graveur et éditeur d'estampes Pierre II Firens (né en 1641). Sa veuve Catherine van Bœckel (ou : Van Boucle[3]) lui succède puis cède le fonds en plusieurs fois (nov. 1640 - nov. 1642) à sa fille Jeanne Firens et à son gendre François Paufi.
↑Mort avant le 12 mai 1622, bourgeois de Paris originaire des Pays-Bas, peut-être de Middelbourg.
↑D'après Mickaël Santo et Marie-Claude Chaudonneret (dir.), Les artistes étrangers à Paris : de la fin du Moyen Age aux années 1920, Berne, Peter Lang, , 288 p. (ISBN978-3-03911-192-3, lire en ligne), « Les peintres flamands à Paris dans la première moitié du XVIIe siècle », p. 79
(fr) R.-A. Weigert, « Graveurs et marchands d'estampes flamands à Paris sous le règne de Louis XII », dans Miscellanea Jozef Duverger, Gant, 1968, p. 530-540.
(fr) A. Cheval, « Gravures de Pierre Firens utilisées par les sculpteurs en Bas-Languedoc: l'armoire au Zodiaque du château d'Espeyran », dans Bulletin de la société de l'histoire de l'art français, 2002, p. 17-30.
(fr) M. Szanto, « Les peintres flamands à Paris dans la première moitié du XVIIe siècle. Géographies d'une communité », dans M.-C. Chaudonneret (red.), Les artistes étrangers à Paris, Berne, 2007, p. 71-83, 78-79.