Pierre Adamoli

Pierre Adamoli
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Église Saint-Michel d’Ainay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Bibliophile, administrateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Antoine Trollier (d) (cousin germain)
Benoît Goy (d) (cousin germain)Voir et modifier les données sur Wikidata

Pierre Adamoli, né le à Lyon où il meurt le , est un collectionneur français. Il est connu comme un grand bibliophile du siècle des Lumières.

Biographie

Pierre Adamoli est né à Lyon le , il est le fils d’Alphonse François Adamoli. Son père naturalisé français en 1673, banquier et marchand de soies[1], est issu d'une famille marchande italienne installée à Lyon au siècle précédent[2]. Sa mère est entourée d'une famille lyonnaise influente.

Pierre Adamoli achète en 1732, un office de conseiller du roi ; il est « maître des ports, ponts et, passages de Lyon », il contrôle l'entrée des marchandises et refuse celles qui sont prohibées[3].

Il meurt à Lyon le . Il est inhumé le 4 dans le tombeau de la chapelle de la Sainte Vierge de l’église d’Ainay[1].

Collection

Les livres imprimés et manuscrits font partie de ses multiples centres d'intérêt. On connaît également ses collections de pièces de monnaie[4] et de curiosités naturelles, comme il était courant de les rencontrer à l'époque, dans les cabinets de curiosités.

Legs

En 1763, il lègue par testament à l'Académie de Lyon, un médaillier de 1 016 pièces qui a disparu pendant la Révolution, il lègue aussi ses collections d'histoire naturelle, ainsi qu'une bibliothèque riche de plus de 5 600 volumes[5]. En 1793, la bibliothèque revient à la ville de Lyon qui la restitue à l'Académie en 1826. Celle-ci les laisse à disposition, mais en garde la propriété jusqu'en 1961.

Les trois-quarts de cette collection sont aujourd'hui conservés à la Bibliothèque municipale de Lyon. On trouve d'autres exemplaires à l'Académie de Lyon, la Bibliothèque nationale de France et la British Library[3].

Il a été un important bienfaiteur de l'académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon[1].

Notes et références

  1. a b et c Dict. Académiciens de Lyon, p. 22-24.
  2. Sordet 2001, p. 329.
  3. a et b Dict. Académiciens de Lyon, p. 23.
  4. Philippe Hoch, « L'amour des livres au siècle des Lumières » Accès libre, sur Bulletin des bibliothèques de France, (consulté le ).
  5. Claude Chevally, Dictionnaire des grands lyonnais, vol. 1, Brignais, Éditions des Traboules, coll. « Documents », , 420 p. (ISBN 978-2-915681-71-0), p. 8.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes