Pierre-Auguste Brunet-HouardPierre-Auguste Brunet-Houard
Pierre-Auguste Brunet-Houard, né le à Saint-Maixent-l'École et mort le à Fontainebleau, est un artiste peintre français. Il ne se spécialise pas vraiment mais évolue autour de plusieurs thématiques, notamment animalière. Installé à Fontainebleau, il milite aussi pour la préservation de sa forêt. Après avoir notamment voyagé dans le bassin méditerranéen, il transmet en fin de vie plusieurs de ses souvenirs à l'écrit. BiographieOriginesPierre-Auguste Brunet naît le vers les 23 heures, à Saint-Maixent (département des Deux-Sèvres). Il est le fils de Pierre Brunet (maître de poste) et de Marguerite Houard[1]. CarrièreEntre 1840 et 1850, il débute dans l'administration des finances mais se tourne par la suite vers le milieu artistique[2]. C'est dans l'atelier de Thomas Couture qu'il étudie la peinture[2],[3]. Il débute alors au Salon de 1861[3]. Au début de la seconde moitié du XIXe siècle, il s'installe à Fontainebleau, appréciant sa forêt ; on le retrouve en 1869 en tant qu'un des organisateurs de l'exposition des beaux-arts dans cette ville. Dans cette dernière, il prend aussi une part active dans toutes les manifestations artistiques : il participe notamment lors de la fondation de la Société des amis des arts aux nombreuses expositions que celle-ci organise dans les salles du château[2]. Alors que l'exploitation de la forêt de Fontainebleau s'intensifie dans la région de Bois-le-Roi, un Comité de protection artistique est fondé en 1873 avec pour but qu'elle « gardât le caractère de suprême beauté dont les siècles l'ont revêtue ». Brunet-Houard en devient le vice-président[2]. Dans les années 1880, il fait la rencontre de Giuseppe Fioretti, directeur des fouilles de Pompéi, et assiste ainsi pendant plusieurs semaines aux travaux archéologiques : il recueille, avec ses croquis, une remarquable documentation. Il a aussi une activité sportive, dont la chasse au loup[4]. Fin de vie et décèsAprès une carrière chargée, ayant beaucoup voyagé en Italie, en Grèce, à Constantinople, il publie durant ses dernières années dans la presse parisienne sous le titre « Souvenirs d'un nonagénaire » où il livre ses récits. Il est également décrit comme un « causeur agréable », un « commensal charmant » et un « homme de salon parfait » pour les anecdotes qu'il partage volontiers[2]. Il décède le vers 8 h 30, à l'âge de 94 ans, à Fontainebleau en son domicile sis place Orloff[5],[2]. Ses obsèques sont célébrées le , à 10 h, en l'église Saint-Louis de Fontainebleau[2]. ŒuvreEn tant que peintre, il ne se spécialise pas vraiment mais peint essentiellement des sujets militaires et des animaux[2],[6],[3]. À ceux-ci, il faut ajouter des représentations moyenâgeuses, puis des scènes de genre avec notamment Place de l'Étape à Fontainebleau que L'Abeille de Fontainebleau décrit comme « une vue exacte et très claire de la place »[6]. Il peint entre autres des scènes équestres (tout comme Paul Tavernier et le comte Jean de Cossé-Brissac) et expose de nombreuses scènes de chasse[4],[3]. En outre, il compose quelques tableaux d'histoire[7]. Bien que faisant apparaître les éléments avec exactitude dans ses représentations, il ne se contente pas de copier le modèle mais cherche à attirer l'attention sur ses personnages[4],[8]. PrixRéférences
Bibliographie
AnnexesArticles connexesLiens externes
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