Portrait supposé de Jean d'Artois. En réalité, l'inscription est erronée : il s'agit de Philippe d'Orléans, portant une tunique à ses armes, assez proches de celles du comté d'Artois.
En apanage, son père lui donna le duché d’Orléans et l’érigea à la dignité de duché-pairie. C’est pour cela qu’on prête souvent à Philippe le nom de son apanage, donnant Philippe d’Orléans. Philippe portait comme armoiries : D’azur, semé de fleurs de lys d’or, au lambel componé d’argent et de gueules[1],[2]. Son frère Jean II le Bon, lorsqu’il est roi, lui vend l’Hôtel de Navarre (aujourd’hui situé dans la rue Saint-André-des-Arts dans le 6e arrondissement de Paris), qu’il avait hérité de Jeanne II de Navarre[3].
C’est surtout sous le règne de son frère Jean II le Bon, que Philippe participa activement dans la guerre contre les Anglais. Lors de la bataille de Poitiers en 1356, il est aux côtés du roi Jean II. Il est l'un des otages du roi d'Angleterre au traité de Bretigny (1360) et est envoyé à ce titre en Angleterre. Il est libéré en 1365 par Édouard III « à cause de l'amour montré à notre cher fils Thomas[réf. nécessaire] ».
À sa mort, le , sans postérité légitime, les domaines de Philippe reviennent au domaine royal.