Philippe SagnacPhilippe Sagnac
Philippe Sagnac, né le et mort le est un historien et professeur d'université français[2]. Il est le frère du physicien Georges Sagnac. BiographiePhilippe Sagnac fréquente le lycée de Périgueux puis lycée Louis-le-Grand (où il étudie la rhétorique et la philosophie). Étudiant à l’École Normale Supérieure en 1891, il obtient l'agrégation d'histoire en 1894. Le 22 décembre 1898, il soutient ses deux thèses de doctorat ès lettres à la Faculté de Paris[3]. La première, en français, consiste en un essai d'histoire sociale traitant de la législation civile durant la Révolution française (avec les bornes chronologiques suivantes : 1789-1804). La deuxième, en latin, s'intéresse à l'extension de la domination sur le Jura sous Louis XVI. Il est chargé de cours d’histoire moderne et contemporaine à la faculté des Lettres de Lille à partir de 1899, puis devient professeur d’histoire moderne et contemporaine à Lille en 1905. En parallèle, il dirige la Revue d'histoire moderne et contemporaine (1899-1914). Il est délégué à la faculté de Bordeaux durant la Première Guerre mondiale, et revient à Lille de 1919 au premier [4] Philippe Sagnac occupe plusieurs postes en lien avec l'histoire de la Révolution française. Ainsi, il devient professeur d'histoire de la Révolution française à la Faculté de lettres de Paris à partir du . Il est également titulaire de la chaire de l'Institut d'histoire de la Révolution française de 1923 à 1937, et fonde le Centre d'études sur la Révolution française de l'Université de Paris en 1932. Il est directeur de la revue La Révolution française de 1933 à 1939, et président de l'Institut international de la Révolution française en 1937. Il devient président puis président d'honneur de la Société d'histoire moderne. Il dirige, avec Louis Halphen, la collection Peuples et civilisations en 22 volumes et contribue à de nombreuses revues : Scientia, Revue de synthèse historique, Revue historique, Revue des études napoléoniennes, etc. Philippe Sagnac a également dispensé un cours public au Caire entre 1926 et 1928, ainsi que des conférences publiques à Alexandrie et au Lycée français sur la formation de la civilisation moderne en Europe (1928-29). Il prend sa retraite le , devenant ainsi professeur honoraire. Il est promu officier de la légion d'honneur en 1946, et obtient Grand Prix Gobert de l'Académie française en 1942. Il est également lauréat de l'Académie française et de l'Académie des sciences morales et politiques[5]. ThèsesPour Sagnac, la franc-maçonnerie, fille de la philosophie française, a préparé la révolution en préparant les esprits à des réformes qui auraient pu se faire pacifiquement[6]. Publications
DistinctionsNotes et références
Voir aussiArticle connexeLiens externes
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