Philippe Journo, né le 7 juin 1961 à Tunis[1], est un homme d'affaires et chef d’entreprise français. Il est le président-fondateur de la Compagnie de Phalsbourg, groupe et acteur majeur de l’immobilier en France[2]
Origines
Fils d’un père commerçant et d’une mère institutrice, il grandit en Tunisie et s’installe à Paris avec ses parents à l'âge de sept ans afin que sa sœur, aveugle de naissance[3], puisse fréquenter des établissements adaptés[4].
Formation
Philippe Journo obtient son diplôme de l’École Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC Business School) en 1986[5].
Carrière
En 1986, Philippe Journo[6] reprend une PME[1] de textile en difficulté puis la revend. Il fonde par la suite, en 1989, la Compagnie de Phalsbourg[7], groupe et acteur majeur de l’immobilier français[2]. Il a choisi ce nom car « C'est la ville d'origine de la famille de la mère de ma fille… mais aussi celle des fondateurs de la banque Lazard. »[8]
Initialement spécialisée dans l’immobilier commercial, la Compagnie de Phalsbourg développe de grands projets comme l’Atoll à Angers en 2012, Waves à Metz en 2014, Ma Petite Madeleine à Chambray-lès-Tours en 2016[9], The Village à Villefontaine en 2018 ou plus récemment Mon Grand Plaisir dans les Yvelines en 2020[10].
Depuis 2015, Philippe Journo a opéré la diversification de sa société[11], notamment dans le cadre de "Réinventer Paris"[12](Mille Arbres, le Philanthro-Lab et Node) et "Réinventons la métropole du grand Paris"[13] (TML, Babcock, Balcon sur Paris et Ecotone Arcueil).
Engagements
Philippe Journo consacre jusqu'à 20%[14] de ses revenus, chaque année, au mécénat.
Philippe Journo, dans le cadre du concours Réinventer Paris[12], a pensé et créé le Philanthro-Lab[15], premier lieu destiné à favoriser l'essor de la philanthropie, qui occupe le dit hôtel de la Bûcherie, ancien site de la faculté de médecine de Paris.
Vie privée
Marié à Karine Journo[16], il est père de trois enfants.
↑« Le centre commercial "Ma petite Madelaine" mise sur l'architecture et le paysage pour attirer le chaland », Le Moniteur, (lire en ligne, consulté le )