Philippe Joseph Malbrancq
Philippe Joseph Malbrancq de son nom complet Philippe Joseph Malbrancq de Choques (également écrit Haquin), né le à Chocques (Pas-de-Calais), mort le à Lille (Nord), est un général et écrivain français de la Révolution et de l’Empire. États de serviceIl entre en service en 1768 comme soldat au régiment de Berry, il est nommé sergent en 1776, et il est congédié en 1777. En 1780 il est soldat au régiment des Gardes Françaises, et en 1786, il est à nouveau congédié mais il était rentré dans la prévôté de l'Hôtel. Le il est sous-lieutenant de grenadiers au 2e bataillon de volontaires de Paris, il passe capitaine le suivant, et le il est nommé lieutenant-colonel en chef du 2e bataillon de volontaires de Paris. De 1792 à 1794, il sert à l’armée du Nord. Il est promu général de brigade le , il est employé dans la division du général Souham, et le suivant il est relevé de ses fonctions. Le il est remis en activité à l’armée de l’Ouest, et le il n’est pas compris dans la réorganisation des états-majors. Le il rejoint l’armée des côtes de Brest, puis il passe le à l'Armée des côtes de l'Océan. Il est blessé lors de la guerre de Vendée, et le il est réformé. Il se retire dans le département du Nord et devient commandant de la 1re cohorte de la 12e légion de la garde nationale de ce département. Il reprend du service le , comme commandant de la 2e légion bis du Nord à la défense de Walcheren et de Cadzand, et il est admis à la retraite en 1810. Le , il prend la tête du 1er bataillon du 3e régiment à Anvers. Le , il commande l’évacuation de Gorkum, et il participe à la défense de Bois-le-Duc. Il meurt à Lille le . Œuvre littéraireLe général Malbrancq est l'auteur de quelques pièces de théâtre :
Observations du citoyen MalbrancqCes observations ont été présentées par Malbrancq, chef du 2e bataillon de Paris, lors de la promotion de Pierre-Guillaume Gratien, chef en second, au grade de général de brigade. Malbrancq croyait que son subordonné avait été nommé à sa place, avec son titre de commandant du 2e bataillon de Paris, et à son détriment. C'était bien Gratien que l'on voulait nommer, et la nomination fut maintenue, mais on décida d'élever en grade Malbrancq, lorsque les circonstances le permettraient. « J'ai fait une retraite glorieuse au bataillon à la première affaire de Mons. Ce jour-là j'ai ramené une pièce de 8, abandonnée avec les tambours depuis Quiévrain jusque Valenciennes. Bibliographie
Notes et références
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