L’empereur, en reconnaissance de son dévouement, élève en 1734 sa famille au rang de comte du saint empire. Après la mort de l’empereur Charles VI du Saint-Empire, survenue le , l’électeur de Mayence fixe au la diète électorale, qui ne s'ouvre que le suivant. Philippe-Charles n’assiste qu’à la première conférence, qui se tient le 20 de même mois, et se fait représenter par son neveu Anselme-Casimir, comte d’Eltz. Il reparait, néanmoins, à l’assemblée du où la couronne impériale est conférée à Charles, électeur de Bavière. Il reçoit ce prince, le 30 du même mois, à Francfort, et consent que, sans préjudice de ses droits, l’électeur de Cologne, frère de l’empereur, dirige, le suivant, la cérémonie de son couronnement. Reparti le 23 du même mois, il laisse au même prélat l’honneur de couronner également l’impératrice le 8 du mois suivant.
Philippe-Charles s’efforce ensuite, mais avec peu de succès, de ramener la paix dans l’empire. Il meurt le à Mayence avec la réputation d’un protecteur des arts et des sciences. Son tombeau à la cathédrale Saint-Martin de Mayence est créé par Burkard Zamels[2]. L’église d’Allemagne lui est redevable d’une traduction de la Bible en sa langue, qu’il fit imprimer en 1738.
Notes et références
↑Les princes-évêques de Mayence sont, comme la plupart des évêques allemands, à la fois seigneurs spirituels de leur diocèse et seigneurs temporels d'une série de possessions territoriales.