Fils d’un Éthiopien et d’une métisse du Cap, Peter Abrahams s'exile en Grande-Bretagne à l'âge de vingt ans, à cause de la politique de ségrégation raciale alors menée dans l'Union sud-africaine, avant de s'installer aux Caraïbes. Il devient rédacteur en chef du West Indian Economist et s'occupe du service d'actualités radiophoniques West Indian News jusqu'en 1964[3].
Romancier très prolifique, il connaît le succès dès les parutions de Rouge est le sang des Noirs (Mine Boy, 1946) et Le Sentier du tonnerre (1948) qui décrivent les ghettos industriels de son enfance. Wild Conquest (1950), roman historique, retrace la genèse du conflit qui oppose Blancs et Noirs.
Ses livres ultérieurs ont pour cadre les Caraïbes ou l'Afrique de l'Ouest (Une couronne pour Udomo, 1956 ; Cette île entre autres, 1966 ; The View from Coyoba, 1985) et prennent acte d'une douloureuse rupture avec son pays d'origine.
Il meurt le à l'âge de 97 ans.
Publications
Dark Testament (1942)
Song of the City (1945) 179p, nouvelle, Dorothy Crisp & Co Ltd, Londres
Mine Boy (1946), Dorothy Crisp & Co Ltd, Londres
Rouge est le sang des Noirs, Éditions Casterman, coll. « L'éolienne », traduction: Denise Shaw-Mantoux, 1960
The Path of Thunder (1948)
Le sentier du tonnerre, Éditions nrfGallimard, coll.« La Méridienne », traduction: Amélie Audiberti, 1950
Wild Conquest (1950)
Return to Goli (1953)
Tell Freedom (1954)
Je ne suis pas un homme libre, Éditions Casterman, coll. « Église vivante », traduction: M. Klopper et Denise Shaw-Mantoux, 1956
A Wreath for Udomo (1956)
Une couronne pour Udomo, Éditions Stock, traduction: Pierre Singer, 1958
Jamaica, an Island mosaic, foreword by Sir Winston S. Churchill,
A Night of Their Own (1965)
Une nuit sans pareille, Éditions Casterman, coll. « L'éolienne », traduction: Denise Shaw-Mantoux, 1966