Pepín Martín Vázquez

Pepín Martín Vázquez
Image illustrative de l’article Pepín Martín Vázquez
Pepín Martín Vázquez en 1945
Présentation
Nom de naissance José Martín Vázquez Bazán
Apodo Pepín Martín Vázquez
Naissance
Séville, Province de Séville
Décès (à 83 ans)
Séville
Nationalité Drapeau de l'Espagne Espagne
Carrière
Alternative 1944 à Barcelone
Parrain: Domingo Ortega
Témoin: Carlos Arruza, Pepe Luis Vázquez
Confirmation d'alternative 1945 Pepe Bienvenida
Témoin, M. de Talavera
Fin de carrière 1953, Caracas
Escalafón général 3º (1945, 1946) et 1º (1947)
Distinction Médaille d’or des Beaux-arts.(Espagne)
Entourage familial
Père Francisco Martín Vázquez
Mère Dolores Bazán Tirado.

José Martín Vázquez Bazán connu comme Pepín Martín Vázquez, né à Séville (Province de Séville) le et mort dans cette même ville le , était un matador espagnol et un acteur de cinéma. Il est le fils du Matador Francisco Martín Vázquez[1].

Carrière

À l'âge de dix-sept ans, il revêt l'habit de lumière pour sa première novillada piquée à Barcelone le , avec Alejandro Montani et Aguado de Castro. Puis il reçoit l'alternative à Barcelone des mains de Domingo Ortega[1]. Il connaît trois saisons triomphales avant de recevoir un très grave blessure à Valdepeñas (Castille-La Manche), semblable à celle dont est mort Manolete[2]. À partir de là, sa carrière décline. Il réussit encore à enflammer le public à Arles le « Ce fut là une de ses dernières manifestations d'art conquises sur la souffrance et sur la mort[3]. » Son départ pour l'Amérique latine passe presque inaperçu. Sa dernière corrida a lieu le à Caracas (Venezuela) où il torée avec Julmillano et César Girón face à des taureaux de Guayabita[3].En 2010, le gouvernement espagnol lui a décerné la Médaille d’or des Beaux-arts.

En 2010, il reçoit la Médaille d'or du mérite des beaux-arts par le Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports[4].

Le style

Artiste raffiné, dans un style qui rappelle celui de « Chicuelo » ou encore Manolo Bienvenida, il est un excellent ciseleur d'arabesques et possède une grâce particulière. Malheureusement, trop économe de ses efforts, il n'atteindra pas le niveau de premier torero de sa génération qu'il aurait pu devenir[5].

Acteur de cinéma

En 1949 il participe au film Currito de la Cruz, réalisé par Luis Lucia d'après le roman de Alejandro Pérez Lugín, où de nombreuses scènes de corrida sont filmées dans les arènes de Madrid, les arènes de Séville et les arènes de Mexico[6]. En 1954, après avoir quitté le ruedo, il tourne encore un film réalisé par René Wheeler, avec Danielle Darrieux : Châteaux en Espagne.

Notes et références

  1. a et b Bérard 2003, p. 632
  2. Bérard 2003, p. 633
  3. a et b Jean-Marie Magnan dans Bérard 2003, p. 634
  4. (es) « Relación de premiados del año 2010 », sur Ministère de la Culture, (consulté le ) [PDF].
  5. Lafront 1950, p. 273
  6. Currito de la Cruz (1949) sur IMDB

Annexes

Bibliographie

  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
  • Auguste Lafront, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma,

Articles connexes

Liens externes