Paulette DuhaldePaulette Duhalde
Paulette Louise Duhalde, née le à Flers et morte en déportation à Ravensbrück le , est une résistante française. BiographieAvant-guerrePaulette Duhalde est née le 23 juillet 1921 à Flers. Elle est la fille unique de M. Édouard Duhalde et Mme Renée Duhalde, née Granguillot. Ses parents tenaient une auto-école et le café "de l'Auto"[1]. Elle réside au 20 place du Marché à Flers. Paulette était élève à l'école Notre-Dame, à Flers[1]. Une école qui existe encore de nos jours. Sa vie pendant la guerrePaulette Duhalde commença à travailler pour la Banque de France le 11 décembre 1939 en tant que « dame stagiaire provisoire ». Elle doit la quitter provisoirement le 10 octobre 1940 car celle-ci a ralenti ses activités à cause de la guerre. Paulette Duhalde y retourne toutefois moins de deux mois plus tard, le 28 novembre 1940. Elle travaille désormais en tant que secrétaire comptable [2],[1]pour M. Alfonse Warein, un industriel. Entrée en RésistanceElle adhère en à la Résistance à l'occupation allemande (Réseau Jeanne) sous le nom de "Jojo". Paulette transmet certes des rapports sur les mouvements des troupes allemandes et leur matériel mais elle transporte également le courrier vers Vire, Alençon, Caen ou Paris[3]. Paulette Duhalde était agent correspondante des services secrets de l'armée française, avec le pseudo LAFAY et LA FÉE, et elle appartenait au réseau S.R.Air comme agent de liaison et chargée de missions à compter du 01/01/1941[4]. Le , à la suite d'une trahison, elle est arrêtée par la Gestapo dans les bureaux de la Banque de France. Elle réussit à donner son sac, qui contenait des plans et des renseignements sur les fortifications allemandes de la côte, à une collègue, Mme Vaubaillon, avant d'être emmenée[1]. Elle est ensuite emprisonnée à Fresnes pendant de longs mois. Le , elle est condamnée à 5 ans de réclusion en forteresse par le Tribunal militaire allemand de Paris. Déportation et mortLe 8 juillet 1944, elle est déportée à la prison d'Aix-la-Chapelle, avec la mention "NN" ("nacht und nebel" : en français Nuit et brouillard)[4]. Puis, le 22 juillet 1944, elle est déportée à la prison de Cottbus près de Leipzig, en Allemagne orientale. Le , elle est déportée au camp de Ravensbrück (surnommé « l'enfer des femmes »), au sud-ouest de Berlin, avec le matricule 85.283[5]. Elle y meurt d'épuisement le , quelques jours avant sa libération par l'Armée Rouge le 30 avril 1945. Citée à l'ordre de l'Armée, la médaille de la Résistance française et la Légion d'honneur lui seront également décernées à titre posthume. Décorations
Hommages
Cette dernière inscription est une phrase qui provient de la lettre écrite par Paulette à ses parents alors qu'elle était emprisonnée à Fresnes.
Notes et références
Liens externes
|