Paul von ReibnitzPaul von Reibnitz
Le baron Paul Maximilian Wilhelm von Reibnitz, né le à Breslau et mort le à Berlin, est un officier de marine allemand du XIXe siècle qui s'est particulièrement occupé de la formation de la Marine de son pays, à une époque où elle commence à peine à se hisser au niveau qui sera le sien rapidement plus tard. BiographiePaul von Reibnitz est un fils puîné[1] du baron Karl August Theodor Wilhelm von Reibnitz et de son épouse, née Antonie Adelheid Hentschel von Gilgenheimb. Reibnitz entre en à la Koninklijke Marine (Marine royale des Pays-Bas) et fréquente l'Académie militaire de Breda. Il sert sur le brick De Zeehond du au et il quitte ensuite la Marine royale au grade de matelot de 1re classe. Il entre le suivant dans la Marine prussienne, qui est encore embryonnaire, en tant que cadet de la marine, puis devient matelot sur les SMS Barbarossa et SMS Thetis. Après avoir suivi pendant quatre mois les cours de formation de l'institut des cadets de la Marine de Berlin, il retourne en servir en tant qu'officier de compagnie sur le SMS Barbarossa. Il devient enseigne de vaisseau en . À partir d', il est officier de navigation sur le SMS Hela, sur le navire-école SMS Mercur (de), la SMS Arcona, la SMS Frauenlob et la SMS Thetis. Le , Paul von Reibnitz est nommé chef de compagnie à la compagnie des cadets de la Marine, puis sert pendant la seconde moitié de 1863 comme lieutenant de vaisseau sur la SMS Niobe. Ensuite, il est commandant de la 3e division de flottille à la tête des canonnières SMS Habicht (de) et SMS Cyclop (de). À l'automne 1864, Reibnitz est élevé au rang de capitaine-lieutenant et devient aide-de-camp au Haut-commandement de la Marine, puis enseigne pour un semestre à l'institut des cadets de la Marine de Berlin. Il part le à bord de la SMS Niobe, comme enseignant de navigation, et il y est nommé premier officier en . Le baron von Reifnitz est nommé à la direction des ateliers des chantiers navals royaux de Kiel, tout en étant à partir du mois d'octobre suivant professeur de navigation à l'Académie de marine de Kiel. Du au mois de , il sert comme officier de navigation à bord de la frégate SMS Kronprinz, puis devient le suivant premier officier à bord de la SMS Elisabeth. Il est nommé capitaine de corvette le et travaille à l'institut hydrographique du ministère de la Marine à partir d'avril. Lorsque la mobilisation est décrétée pour la guerre de 1870 contre l'Empire français, Reibnitz est affecté à l'état-major en tant que conseiller au Großes Hauptquartier (Haut-commandement suprême). Il est également conseiller de l'Armée du Rhin au moment du siège de Strasbourg. Il commande au tournant de l'année 1871-1872 à bord de la SMS Elisabeth. Il commande à partir de la mi- le SMS Rover, à la suite de quoi il devient chef du premier département de la 1re division des chantiers navals. Le , il est commandant de bord de la SMS Hertha et change six mois plus tard pour la corvette SMS Arcona. Du au , la SMS Arcona, navire-école des cadets de la marine, effectue un tour du monde par l'Australie et le Japon et prépare l'expédition de la SMS Gazelle qui au cours de son propre tour du monde doit observer le transit de Vénus à la fin de l'année 1874 aux îles Kerguelen. Paul von Reibnitz est nommé capitaine de vaisseau le . À partir du , le capitaine von Reibnitz est commandant de la 1re division de matelots tout en commandant périodiquement la SMS Arcona et la frégate SMS Friedrich der Große (de). Il est nommé chef de la station de Marine de la mer du Nord (c'est-à-dire Kiel) et commandant de l'Académie navale de Kiel et se marie avec Fanny Hansemann à cette époque. Il devient directeur de l'Académie navale à partir du pendant cinq ans. Le baron von Reibnitz est élevé au rang de contre-amiral le et il est nommé le directeur de l'enseignement de la Marine. Paul von Reibnitz prend sa retraite le à l'âge de cinquante-et-un ans et s'installe à Berlin. De son mariage avec Fanny Hansemann (petite-fille du richissime David Hansemann), il a trois enfants, Kurt[2] (1877-1937), un temps diplomate à Washington, puis administrateur du Mecklembourg-Strelitz, proche du parti socialiste allemand, puis du parti démocrate allemand surnommé « le baron rouge »; Mathilde[3] (1880-1946) et Elisabeth[4] (1883-1973). Publications
Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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