Paul Du Bois (sculpteur belge)Paul Du Bois
Paul Dubois, ou Paul Du Bois de son nom d'artiste, né à Aywaille le et mort à Uccle le , est un sculpteur et médailleur belge . BiographiePaul Maurice Joseph Dubois, né le à Aywaille, est le fils de Hyacinthe Joseph Dubois, rentier, et d'Anna Didot[1]. Son père, négociant, envisage pour lui une carrière de commerçant, mais comme le jeune homme ne présente aucune disposition favorable, il lui donne l’autorisation de s’inscrire à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles où il étudie de 1877 à 1883. Il y suit les cours de sculpture puis poursuit sa formation chez Eugène Simonis. À 23 ans, en 1882, il participe au Salon d’Anvers, et deux ans plus tard, il obtient le Prix Godecharle qui lui permet d'entreprendre quelques voyages formateurs à Paris et à Londres. Sa rencontre avec Charles Van der Stappen, qui anime un atelier libre, marque le départ d’une profonde amitié. Cet atelier est aussi un lieu de rencontres et de culture qui l’ouvre à d’autres perspectives. Il participe au renouveau de l’expression artistique en Belgique et, en 1883, il est un des membres fondateurs du groupe bruxellois d'avant-garde Les Vingt, puis de la Libre Esthétique. À la suite d’Arts & Crafts et au moment de l’émergence des arts décoratifs, il mélange, dans les expositions auxquelles il participe, objets, peintures et sculptures. À 30 ans, en 1889, il épouse Alice Sèthe, issue d’une famille sensible à l’art et mélomane. Elle a deux sœurs, Maria, qui s’unira à Henry Van de Velde, et Irma qui est violoniste. Convaincu de la mission sociale de l’artiste, en 1894, aux côtés d’Edmond Picard et d’Octave Maus il est fondateur de la société anonyme L’Art. Le Monument à Frédéric de Merode, sur la Place des Martyrs à Bruxelles, épouse les lignes ondoyantes de l’Art nouveau et reçoit un accueil unanimement favorable lors de son inauguration, le 24 septembre 1898. Paul Du Bois diversifie sa production et passe avec aisance de la sculpture monumentale à la médaille, du buste à la figure décorative ou au bibelot. Il reçoit une médaille d'or pour une sculpture à l'Exposition de Paris en 1900. Certaines de ses sculptures telles que La Renommée (1898) ornent les façades de la Grand-Place de Bruxelles. Pour l’hôtel de ville de Saint-Gilles, il crée L’Électricité (1902-1905) et L’Éloquence et La Fécondité (1904-1905) prennent place au sommet d'une arcade du Cinquantenaire à Bruxelles. Il est nommé professeur aux Académies de Mons (1900-1929). Son travail très maîtrisé, mais qui manque sans doute d’audace, est reconnu par l’Académie royale de Belgique, où il est élu correspondant de la classe des Beaux-Arts en 1932 et professeur honoraire de l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Le , il meurt à son domicile de l’avenue Longchamps. ŒuvreSon œuvre éclectique se compose de sculptures, médailles, étains, bijoux, bustes, statues, monuments publics et funéraires.
Distinctions
Galerie
Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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