Paul Cabanis
Paul Cabanis est un médecin et une personnalité politique français de la IIIe République né le à Sumène dans le département français du Gard et décédé le à Beaune-la-Rolande, dans le Loiret[1]. Au cours de sa carrière politique, il exerce des fonctions de conseiller municipal, maire, conseiller général et député et est titulaire de la Croix de guerre 1914-1918 et la médaille de la Résistance. BiographiePaul Cabanis est né le à Sumène dans le Gard[1]. Il suit des études de médecine, mais, alors en internat, à l'âge de 23 ans, la Première Guerre mondiale débute. Il est affecté en tant que médecin auxiliaire au 817e régiment d'infanterie. Ses services lui valent la croix de guerre[2]. En 1926, il s'établit à Beaune-la-Rolande, commune du nord du département du Loiret située dans la région naturelle du Gâtinais[2]. Investi en politique, il milite parallèlement au parti républicain, radical et radical-socialiste. Sous cette étiquette, il est élu conseiller municipal de sa commune le , deuxième adjoint le , premier adjoint le puis conseiller général du canton de Beaune-la-Rolande en 1931[1],[2]. En 1935, il devient maire de Beaune-la-Rolande et, la même année, il est élu député dans la circonscription de Pithiviers à l'occasion d'une élection législative partielle consécutive au décès du député sortant Henri Chevrier. Il est réélu à la suite des élections législatives 1936 lors de la victoire électorale du Front populaire. Son activité parlementaire est réduite[1]. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il ne prend pas part au vote sur la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain le 10 juillet 1940. Se retirant à Beaune-la-Rolande, il s'y consacre à son métier de médecin et à ses fonctions de maire, fonctions qu'il abandonne sous la pression de l'occupant allemand le . Il décède à Beaune-la-Rolande le des suites d'une embolie pulmonaire à l'âge de 51 ans après avoir participé à la Résistance intérieure française[1],[3]. Ses obsèques sont célébrées le [2]. HommagesLe , une rue de Beaune-la-Rolande est baptisée Avenue Paul Cabanis[2]. Il obtient le , à titre posthume, la médaille de la Résistance française[2]. Le , une journée est organisée à Beaune-la-Rolande afin de rendre hommage à Paul Cabanis. Un buste du sculpteur français René Iché le représentant et disposé dans la cour de l’hôpital est inauguré par le président de la chambre des députés Édouard Herriot[2]. Le centre hospitalier de Beaune-la-Rolande porte également son nom[4]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
Liens externes
|