Paul Bosc d'AnticPaul Bosc d'Antic
Paul Bosc d’Antic, né le au hameau de Pierre-Ségade (commune de Viane) et mort le à Paris, est un médecin et chimiste français. BiographieNé dans une famille protestante originaire des Cévennes ruinée par les guerres de Religion, Il étudie d'abord la médecine à Marseille, mais, étant protestant, il ne peut pas obtenir son diplôme en France. Il est connu sous plusieurs pseudonymes, Laforêt, ou encore Dantik[1]. Il fait des études de théologie au séminaire de Lausanne d' à où il étudie le grec et l'hébreu, et se présente avec succès aux examens terminaux de l'Académie en 1751[1], alors qu'il est encore étudiant, il enseigne la logique à ses collègues en 1751[1]. Il est consacré pasteur à Lausanne le [1], puis il part aux Pays-Bas pour obtenir son diplôme de médecin à l'université de Harderwijk[2]. Ce diplôme ne lui permet pas d'exercer à Paris, et en attendant il s'adonne à la chimie[3]. Il étudie la physique avec l’abbé Jean-Antoine Nollet et l'histoire naturelle avec René-Antoine Ferchault de Réaumur auprès duquel il fait des recherches sur la dévitrification de la porcelaine, dite Porcelaine de Réaumur[2]. Il obtient un emploi de directeur scientifique à la Manufacture royale des Glaces de Saint-Gobain, où il perfectionne la fabrication des glaces et du verre mais deux ans plus tard il est renvoyé (1755-1757, ou 1756-1758). Son mariage avec Marie-Angélique Lamy-d'Hangest, sœur du général Louis Augustin Lamy d'Hangest en 1757 lui permet d'obtenir un cabinet de médecine. Il continue pourtant d'étudier la fabrication du verre, il écrit quelques articles à ce sujet. Il obtient en 1760 un prix l'Académie Royale des Sciences (l'usine de Saint-Gobain en tirera ombrage) et s'impliqua en 1760 dans la verrerie de Rouelles, ce qui ne lui vaut que des procès ruineux[4]. En 1769, il revient à la verrerie en s'associant aux fondateurs de la Manufacture Royale de verre de la Margeride à Védrines-Saint-Loup, mais pendant l'été 1773, il doit quitter "ses fonctions de directeur"[2]. PublicationsLes œuvres complètes de ses textes sur la verrerie sont éditées en 1780 à Paris en 2 volumes in-12. Vie familialeIl épouse en premières noces Marie Angélique Lamy d'Hangest[5], sœur de Louis Augustin Lamy d'Hangest. Deux enfants naissent : Marie Antoinette Bosc qui épouse Charles (ou Jacques) Hure de Boinville (appelée Mme de Boinville dans la correspondance de Bosc avec Mme Roland) et Louis-Augustin Bosc d'Antic (1759-1828), naturaliste français. Il se remarie avec Angadrenne Lallemant qui donne naissance en 1763 à Jeanne Catherine Sophie Bosc et en 1764 à Jean Claude Joseph Bosc[6]. Voir aussiBibliographie
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Références
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