Paul-Marie Charles Clément Berryer né à Liège, le est le fils de Charles Berruyer, industriel, et de Clémence Denis. Il épouse Marie Géraldine Dallemagne le à Liège. Leur fils Joseph Berryer est ambassadeur notamment en Espagne et au Saint-Siège.
Il fait des études secondaires au Collège Saint-Servais de Liège puis universitaires en droit à l'Université de Liège. Il obtient un diplôme de docteur en droit et s'inscrit comme avocat près la Cour d'appel de Liège en [1].
Il commence sa carrière politique au niveau communal. Il est élu conseiller communal de Liège en 1903. Il est sénateur de l'arrondissement de Liège pour le Parti catholique de 1908 à 1936.
Pendant la Première Guerre mondiale, il suit le gouvernement belge en exil au Havre de 1914 à 1918. Il y dirige notamment le service des réfugiés belges et des colonies scolaires[1].
De à , il est ministre de l'Intérieur et de l'Hygiène dans le gouvernement Theunis.
En , des brouillards toxiques provoquent la mort de 67 personnes à Engis dans la vallée de la Meuse. Ceux-ci résultent de la pollution atmosphérique générée par les industries. Paul Berryer dirige la commission d'enquête qui fera diverses recommandations concernant la pollution atmosphérique industrielle[2].
Hommages
En , Paul Berryer est nommé ministre d'État par le roi Albert Ier.
En remerciement de ses services, le roi Albert Ier lui confère également le titre de vicomte transmissible à ses descendants en [3].
Références
↑ ab et c« Mort du vicomte P. Berruyer », Le Soir, , p. 2 (lire en ligne)
↑Alexis Zimmer, Brouillards toxiques, Vallée de la Meuse, 1930, Contre-enquête, Paris, Zones sensibles, , 224 p.
↑« L'armorial », Le Journal de Bruxelles, (lire en ligne)