À l'issue de ses années de formation, il fait une carrière de pianiste et de professeur[3], tout en étant critique musical pour Le Ménestrel et la Revue et gazette musicale[4].
Il est aussi l'un des organisateurs du concours Cressent[3], qui récompense à compter de 1874 un ouvrage lyrique[5].
Comme compositeur, Bernard est l'auteur de plus d'une centaine de pièces pour piano, ainsi que plusieurs mélodies et opéras de salon, « dans lesquels on a remarqué d'heureuses qualités d'inspiration et de facture »[4].
Parmi ses partitions les plus connues figurent les airs Ça fait peur aux oiseaux , « léger, coquet et piquant »[6], et L'amour captif[7],[8].
↑ ab et cFrançois-Joseph Fétis et Arthur Pougin (dir.), Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique : Supplément et complément, vol. 1, Paris, Firmin-Didot, (lire en ligne), p. 78