Il a notamment été élève-instituteur aux écoles normale d’instituteurs de Montigny-les-Metz et de Nancy de 1961 à 1965. Puis par la suite, il fut élève-professeur à l'École normale supérieure de Saint-Cloud de 1965 à 1970 (On ne parlait pas à l’époque de mixité ou de fusion avec Fontenay-aux-Roses). Il fut fortement influencé dans son parcours étudiant à la suite des enseignements à Paris 10 (Paris-Nanterre) d’Henri Elhaï et de François Morand. Il s'est alors dirigé vers la géographie du vivant avec un mémoire de maîtrise sur la forêt de Fontainebleau, plutôt que celle de l'industrie ou de la mer qui faisaient également parti de ses centres d'intérêt.
Il a été vice-président du Groupe d'Histoire des Forêts Françaises GHFF, de 1983 à 2010.
Il a été vice-président, puis président du Conseil National des Universités, CNU, section 23, « Géographie physique, humaine, économique et régionale" de 2000 à 2007.
Il est nommé par le ministre de la transition écologique et solidaire, membre de la Mission régionale d’autorité environnementale, MRAe (Île-de-France) à laquelle il a participé de 2016 à 2020.
Il préside le Comité Scientifique de la Mission « Château Parc Forêt de Fontainebleau – Patrimoine Mondial », à présent Domaine de Fontainebleau (inscrit sur la liste indicative nationale de l'UNESCO en 2020), depuis 2016.
Président et membre du conseil scientifique de l’École nationale supérieure du paysage de Versailles/Marseille
Trajectoire de recherche
La trajectoire de recherche de P. Arnould a beaucoup évolué. Ses premières publications portaient en effet presque exclusivement sur les forêts, des questions touchant à l’environnement et la nature. À la suite de nombreuses recherches sur ces publications, l’auteur se dirige de plus en plus vers des questions environnementales mais en privilégiant les milieux urbains, notamment pour des questions de développement durable et de la place de la nature en ville. Par exemple dans son article « La nature en ville : l’improbable biodiversité » (2011), où il montre le statut ambigu de la biodiversité urbaine.
Au travers de ses nombreuses recherches, P. Arnould a aussi toujours cherché à comparer les pratiques d’un territoire souvent métropolitain avec d’autres. Par exemple, son article « Mise en scène d'objets de nature à Paris et Varsovie : les arbres remarquables de deux forêts périurbaines » publié en 2004 dans la revue « Nature Sciences et Société », compare la gestion des arbres remarquables dans les forêts d’exception de métropoles de Fontainebleau (Paris) et de Kampinos (Varsovie). Cette vision comparative et thématique de la géographie se retrouve dans un bon nombre de ses autres recherches faites depuis.
Par ailleurs les terrains étudiés ont évolué en partie en liaison avec les opportunités de sa trajectoire institutionnelle :
La nature a-t-elle une place dans les milieux géographiques ? (acte d'un colloque de 2004 ; avec Eric Glon (dir.)), Publications de la Sorbonne, 2005 p. (lire en ligne)[4]
Au plaisir des forêts : Promenade sous les feuillages du monde (possibilité de lire un extrait), Paris, Fayard, coll. « Documents témoignages », , 350 p. (présentation en ligne, lire en ligne)[7]
« Environnements d’ici et d’ailleurs. Réflexions débridées : de la Tunisie au Mexique », Tropiques, développement et mondialisation. Hommages à Jean-Louis Chaléard, L'Harmattan, , p. 17 (lire en ligne, consulté le )
« Forestry, in the Midst of Global Changes » (édité par Christine Farcy, Inazio Martinez de Arano, Eduardo Rojas-Briales), CRC Press, , p. 7 à 14 (lire en ligne, consulté le )
Articles de revues
« "Pluies acides" et presse forestière française : 1980-1989, une information sans repères ? » (avec Antoine Da Lage), Annales de géographie, vol. 102, no 572, , p. 397-411 (lire en ligne, consulté le )
« L'écocertification ou la guerre des labels : vers une nouvelle géopolitique forestière ? », Annales de géographie, vol. 108, no 609, , p. 567 à 582 (lire en ligne, consulté le )
« Mise en scène d'objets de nature à Paris et Varsovie : les arbres remarquables de deux forêts périurbaines » (Caroline Cieslak), Nature, Sciences, Sociétés, vol. 12, , p. 157 à 171 (lire en ligne, consulté le )
« Wilderness, usages et perceptions de la nature en Amérique du Nord. » (avec Éric Glon), Annales de géographie, , p. 227 à 238 (lire en ligne, consulté le )
« La nature en ville : l'improbable biodiversité » (avec Yves-François Le Lay, Clément Dodane, Inès Méliani), Géographie, économie, société, vol. 13, , p. 45 à 68 (lire en ligne, consulté le )
« "Marchands de nature" : 20 ans de communication institutionnelle dans la métropole lyonnaise de 1989 à 2009 » (avec Inès Méliani), VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement, vol. 12, no 2, (DOIhttps://doi.org/10.4000/vertigo.12960, lire en ligne, consulté le )
« Arbres en otages : L’utilisation à Lyon de l’image de l’arbre en ville par le politique » (avec Inès Méliani), Forêt et communication. Héritages, représentations et défis », textes réunis et présentés par Charles Dereix, Christine Farcy et François Lormant l’Harmattan, , p. 175 à 196 (lire en ligne, consulté le )
« Forêts : conservatoires de biodiversité. Forêts françaises : 670 ans de développement durable. Jalons à travers le temps et l’espace. Quelle biodiversité à l’arrivée ? », Revue Humanités et biodiversité, , p. 45 à 68