Revenu dans les Basses-Pyrénées, Lestapis s'occupa d'agriculture, et se fit élire, le , représentant de ce département à l'Assemblée constituante. Membre du comité d'agriculture, il vota ordinairement dans les questions politiques avec le parti du général Cavaignac. Il ne fut pas réélu à la Législative.
En 1852, il entra au conseil général pour le canton d'Orthez. Jusqu'à la fin de l'empire, il prit peu de part aux affaires publiques ; mais, le , il fut élu représentant des Basses-Pyrénées à l'Assemblée nationale. Il prit place au centre gauche, dont il se sépara d'ailleurs assez fréquemment pour voter avec la droite.
Porté à la fois par les conservateurs monarchistes et par les républicains de la nuance la plus modérée, lors des élections sénatoriales du , dans les Basses-Pyrénées, Lestapis fut élu sénateur, le premier de la liste. Il fit partie, dans la Chambre haute, du groupe dit « constitutionnel », qui tout d'abord opina généralement avec la droite, et vota, le , pour la dissolution de la Chambre des députés. Mais il fut un des 22 sénateurs de ce groupe qui se détachèrent, en 1879, de l'ancienne majorité monarchiste, pour soutenir le ministère Dufaure.
Descendance
Il épouse sa cousine Louise de Lestapis (1820-1896), union dont sont issus six enfants ;