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Patrick Roger est né en 1968 au Poislay. Fils de boulangers, il commence son apprentissage à l’âge de 15 ans chez Maurice Boulay, boulanger-pâtissier à Châteaudun[1]. À 18 ans, il part pour la capitale et entre comme commis chez le pâtissier-chocolatier Pierre Mauduit[2]. En 1997, après dix années passées en pâtisserie et trois dans le chocolat, il ouvre sa première boutique[3] à Sceaux dans les Hauts-de-Seine. En 2000, il remporte le titre de meilleur ouvrier de France chocolatier[4]. Pour se qualifier, il présente une sculpture en chocolat appelée « Harold », un planteur accroupi qui travaille le cacao[5]. La même année, il découvre la fonderie de Coubertin et l'opportunité de pérenniser son travail artistique en chocolat au métal (bronze, aluminium, fer...).
En 2009, il quitte son atelier de 40 m2 devenu trop exiguë et s’installe dans son nouvel atelier à Sceaux. 700 m2[6] sont dédiés à la confection des chocolats, à la création de nouvelles recettes, sans compter la partie artistique où naissent les sculptures en chocolat.
Attenant à cet atelier, Patrick Roger crée un potager où herbes aromatiques et ruches se côtoient. Depuis 2010, dix ruches sont installées dans le potager. L’ensemble de la production du miel sert à la confection d’un bonbon nommé Abeille, une ganache accompagnée d’une pointe de miel du potager, réalisée en série limitée.
À l’occasion du Téléthon 2010, Patrick Roger crée un arbre de Noël de dix mètres de haut, authentifié par le Guinness World Records[7](édition 2012). Une prouesse technique réalisée en seulement un mois qui a nécessité trois tonnes de chocolat. Les dons ont été intégralement reversés au Téléthon[8].
En 2013, Patrick Roger intègre le « Who’s who »[9] en France.
En 2014, il achète 50 Ha d'amandiers et 4 Ha de vignes dans le sud de la France, près de Perpignan, pour soutenir et essayer de sauver cette culture de l'amande française[10]. La même année, un incendie terrible ravage entièrement l'atelier de Sceaux[11].
En 2017, Patrick Roger a collaboré avec la marque de bagages Rimowa, pour lancer une valise vert-menthe, couleur signature de l'artisan chocolatier[17],[18].
Prix
4e prix aux Journées gastronomiques de Sologne (1991)[19]
1er prix aux Journées gastronomiques de Sologne (1992)
Lauréat du grand prix international de la chocolaterie (1994)[20]
