Parti national démocratique du Népal
Le Parti national démocratique du Népal – en népalais : राष्ट्रिय प्रजातन्त्र पार्टी नेपाल, Rastriya Prajatantra Party Nepal – ou RPP-Nepal, est un parti politique du Népal, fondé en 2005 par Kamal Thapa, ministre de l'Intérieur durant l'administration directe du roi Gyanendra en 2005-2006. Il est issu d'une scission du Parti national démocratique, présidé par Pashupati Shumshere Rana. Le parti a officiellement été enregistré par la Commission électorale du Népal en . HistoireL'année suivant la fondation du parti et quelques mois après la restauration du parlement par le roi Gyanendra, Kamal Thapa démissionne subitement de la présidence, le , et est remplacé par un autre ancien ministre, Rabindranath Sharma. Le , Rabindranath Sharma démissionne pour raisons de santé et Kamal Thapa redevient président du parti. Dans l'Assemblée constituante mise en place à la suite du scrutin du , le RPP-Nepal dispose de 4 sièges sur 601 :
Le , le RPP-Nepal est le seul parti de l'Assemblée constituante à s'opposer à l'abolition de la monarchie et à la proclamation de la République. Dans cette optique, les quatre députés du parti boycottent, à l'Assemblée constituante, les scrutins des 19 et visant à élire le vice-président et le président de la République. Cependant Kamal Thapa, en dépit de son opposition idéologique aux maoïstes, soutient ouvertement, à partir du , le principe d'un gouvernement dirigé par ceux-ci, tout d'abord du fait que le PCN-M est le parti le plus important de l'Assemblée, puis justifie sa position afin de démontrer à quel point, selon ses vues, leur politique serait erronée et que, si leur diagnostic sur les maux dont souffre le Népal serait exact, leurs médications seraient, selon lui, périmées[1]. Cette alliance objective avec les maoïstes provoque une scission au sein du RPP-Nepal, le , un certain nombre de dirigeants et de cadres du parti faisant alors le choix de rejoindre le Parti national démocratique (RPP), dirigé par Pashupati Shumshere Rana[2]. Voir aussiNotes et références
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