Deuil national : le roi André, très apprécié de ses sujets, meurt dans un accident d'hélicoptère. Cette tragédie va bouleverser la vie d'Armelle, orthophoniste aux habitudes simples et épouse d'Arnaud, le fils cadet du roi, un prince désinvolte et volage. En effet, la reine Eugénia exhume, avec l'aide du grand chambellan René-Guy, une vielle charte du Moyen-Âge qui exclut de la succession le prince héritier Alban, fils aîné du roi, au motif qu'il est encore célibataire et sans enfant. Bien que peu préparé, Arnaud est donc appelé à monter sur le trône et Armelle doit quitter du jour au lendemain son cabinet et ses patients pour se plier aux obligations qu'impose son nouveau statut.
D'un naturel aimable et serviable mais réservé, la future reine improvisée ne parvient pas à se conformer à la rigidité protocolaire et la représentation permanente qu'on exige d'elle. La médiatisation excessive qui entoure désormais sa famille, la rudesse de sa belle-mère, la découverte de l'adultère de son mari et un entartage malencontreux finissent par avoir un effet brutal. La gentille Armelle se mue progressivement en princesse retorse et manipulatrice qui n'a plus qu'une obsession : tout faire pour nuire à la famille royale.
Fiche technique
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C'est le château de Chantilly qui a servi de cadre aux scènes intérieures du palais royal (bibliothèque, appartements du duc d'Aumale, galerie Daumet, galerie des Actions, etc.).
C'est le château de Compiègne qui a servi aux scènes extérieures du palais royal, notamment la scène où des bouquets de fleurs sont déposées devant le palais royal lors du décès d'Armelle.
Musique
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Musiques préexistantes
Samuelina Tahija est l'interprète au piano du court thème récurrent, intitulé Retirés et joué dans le film[12]. Cet air traditionnel russe a connu de nombreuses interprétations au piano venant de particuliers, et diffusées en vidéo sur Internet[13].
Pour concevoir le scénario, l'environnement et les personnages, Valérie Lemercier s'est inspirée de faits divers ou historiques. Le scénario se déroule au cœur d'une monarchie calquée sur les monarchies constitutionnelles européennes.
En ce sens, plusieurs scènes de cette fiction représentent une évocation de situations rencontrées ou susceptibles d'être rencontrées au sein de ces monarchies davantage qu'une reconstitution ou une parodie.
Par exemple :
René-Guy, est le grand chambellan de la reine et du roi défunt.
Bien que le film ne dévoile pas le château dans son intégralité, l'architecture du bâtiment renvoie aux palais construits en Belgique ou en République tchèque.
Le personnage incarné par Valérie Lemercier emprunte de nombreux traits à Lady Diana (infidélités dans le couple longuement relatées dans la presse, manipulation retorse des médias, relations conflictuelles avec la reine, forte popularité, destin tragique avec une mort accidentelle) et d'autres à la princesse Mathilde de Belgique (ancienne orthophoniste, habitudes de vie simples, accent belge dans certaines répliques).
La reine Eugénia, incarnée par Catherine Deneuve, rappelle sans conteste la princesse Grace de Monaco tant physiquement que par ses tenues vestimentaires.
Le roi André, qu'on aperçoit furtivement dans les reportages de télévision, ressemble à s'y méprendre au roi Albert II de Belgique.