Palais épiscopal de MontpellierPalais épiscopal de Montpellier
Le palais épiscopal de Montpellier est un monument historique sis au centre-ville de Montpellier. HistoireEn 1536, le palais de l'évêché s'installe dans le centre-ville de Montpellier, dans le monastère bénédictin Saint-Germain-Saint-Benoît, dont l'église abbatiale devient la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier. La Révolution française exproprie l'Église catholique et le bâtiment abrite à partir de 1795 la Faculté de médecine de Montpellier[1]. Par conséquent, lors de l'instauration du Concordat de 1801, de nouveaux bâtiments (dits « concordataires ») sont affectés à l'évêché de Montpellier. Cet ensemble est détruit en 1936 pour construire la Faculté de lettres, et finalement réaffecté à la Faculté de Droit[1]. Faisant suite à la Loi de séparation de l'Église et de l'État de 1905 et à l'éviction des bâtiments concordataires qui s'ensuit, la construction d'un nouveau palais épiscopal est décidée par l'évêque de Montpellier Anatole de Cabrières et confiée à Henri Nodet, architecte en chef des monuments historiques. L'érection se fait de 1912 à 1919[1]. L'édifice est partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [2]. En 2013, l'évêché disposant d'une nouvelle maison diocésaine, un musée d’Art et d’Histoire est envisagé pour occuper une partie du bâtiment[1]. DescriptionConstruit dans un esprit historiciste hérité du XIXe siècle, l'édifice s'inscrit parfaitement dans la topographie historique du quartier épiscopal de Montpellier. De style néo-classique, il est — de l'aveu de ses auteurs — fidèle au XVIIIe siècle[1]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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