Pélagie d'Antioche (homonymie)Pélagie d'Antioche est une appellation qui peut désigner deux saintes : Pélagie d'Antioche, IVe siècleMartyre à Antioche, actuellement Antakya, en Turquie, fêtée le 9 juin. En 304, à 15 ans, selon la légende, Pélagie se jeta du haut de sa maison alors qu'on venait l'arrêter comme chrétienne ou pour échapper à un magistrat libidineux. Pour cette raison, elle est surnommée Pélagie la Vierge. Cette sainte est probablement le doublet d'une sainte Marguerite d'Antioche[1]. Pélagie d'Antioche, Ve sièclePélagie d'Antioche, également appelée Pélagie la Pénitente ou Pélagie la Prostituée, fêtée le 8 octobre. Selon La Légende dorée, elle était belle et frivole. Entrée par hasard en 453 dans une église, pour s'en moquer, elle entendit un sermon du prêtre Nonnus (assimilé à Nonnus, évêque d'Edesse) décrire la grande pécheresse Babylone ; elle se reconnut dans cette description et en fut bouleversée. Aussitôt elle demanda le baptême. Trois jours après, elle distribua ses biens aux pauvres et partit vivre en solitaire dans un couvent de moines basiliens, sur le mont des Oliviers. Là, afin de pouvoir accomplir sa mission, elle se fit appeler frère Pélage[2]. Évocation artistiqueLa biographie de la sainte est le sujet d'un oratorio écrit par Alessandro Stradella (1639-1682) et d'un autre par Marcantonio Ziani[3]. PostéritéLa Prison Sainte-Pélagie[4] est nommée en son honneur, évoquant pour rendre hommage à sa pénitence. Elle est créée par la « Fondation des filles repenties » et en 1662, elle est établie rue du Puits-de-l'Ermite, à Paris dans le 5e arrondissement, en 1665. On y envoie les prostituées repenties[5]. Notes et références
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