Malgré son court règne, Louis a fait évoluer cette décoration qui a connu six variantes. En dépit de ces variantes, les formes juridiques sont globalement égales. Ainsi, malgré les noms différents, ces variantes forment bien un seul et même ordre[note 1].
Les différentes dénominations sont :
ordre de l'Union (Orde van de Unie), - ;
ordre royal du Mérite (Koninklijke Orde van Verdiensten), - ;
ordre royal de Hollande (Koninklijke Orde van Holland), - ;
ordre royal de l'Union (Koninklijke Orde van de Unie), - ;
ordre royal de l'Union de Hollande (Koninklijke Orde der Unie van Holland), décret du ;
ordre royal de l'Union (Koninklijke Orde van de Unie), - .
La création de l'ordre royal de Hollande en 1807 a fait dire à certains auteurs qu'il s'agissait d'un tout autre ordre que les ordres de l'Union et du Mérite. Toutefois, les auteurs comme Schutte, Van Eldik Zelm ou George Sanders soulignent au contraire la continuité. Ils s'appuient sur une lettre au grand-chancelier Maarten van der Goes van Dirxland démontrant qu'il s'agit bien d'un même ordre[note 2].
Contexte
Le prince Louis Bonaparte est le dernier frère de Napoléon Ier, empereur des Français depuis 1804. Le , il devient « Sa Majesté Louis-Napoléon, par la grâce de Dieu et la constitution roi de Hollande, connétable de France. »
Les Bonaparte vivent à Paris sous les fastes de la cour impériale. Louis souhaite reproduire une telle cour en Hollande.
↑Les auteurs de références sur l'ordre de l'Union, tels que O. Schutte, J.A. van Zelm van Eldik, George Sanders, P.J. d'Artillac Brill Sr. et G.C.E. Köffle s'accordent à le décrire comme un tout.
↑Lettre à Van der Goes, : « Les chevaliers de l'ordre royal de Hollande pourront porter aussi le nom de chevaliers de l'Union. L'union est le but et la base de l'ordre. Cet article doit être inséré dans les statuts de l'ordre. Peut-être serait-il convenable qu'il fut le premier ? »